pas vraiment, c'était plutôt du jeu ou alors pour se rafraîchir, alors que Saskia se roule vraiment d'un côté puis de l'autre et se fait glisser dans les talus!
Pas de crevasses lors de notre course à Zinal, car nous avons évité de marcher sur le glacier, mais il fallait faire attention aux trous entre les rochers recouverts de neige; l'ancienne couche était bien dure et stabilisée et il n'y avait qu'une dizaine de cm de neige fraîche, donc pas de risque d'avalanche non plus. Le gros risque était de se faire mal en tombant lors de la descente des 400m de dénivellation, car il y a un passage étroit et trop raide pour le ski de fond et j'ai même arraché une vis d'une fixation en voulant éviter une chute, ce qui m'a obligé à descendre le bout le plus raide, bien plus raide que ce qu'on voit sur la vidéo!, à pied... et le faux plat de 2km presque sur un seul ski grâce à la traction de mes deux Huskies!
Deuxième journée maussade, un week-end complètement raté pour certains, mais pas pour Saskia et Jiro:
la neige est pourrie, Saskia n'aimait pas ces conditions avant d'avoir son copain:
ici, nous sommes au Perry, à 1305m d'altitude, en face des Paccots, et voici la vue par beau temps: cette photo a été prise au mois d'octobre, de l'autre côté du même chalet...
C'est dans ces conditions de neige mouillée que Jiro motive le plus Saskia, elle qui commençait à être difficile, ne voulant se rouler que dans la neige fraîche ou poudreuse! Jiro veut jouer avec elle sans arrêt, donc il ne faut pas compter sur leur traction, sauf s'il fait assez froid et que la neige est damée. Tant pis, j'ai du plaisir à les voir heureux, et la compétition, ce ne sera jamais pour nous. Les harnais de trait, je peux les ranger jusqu'à la prochaine saison!
Ils ont pu jouer un peu sur la piste damée du restaurant où je mange souvent la fondue au fromage, qui sera d'ailleurs ouvert demain; le programme de demain est donc prêt et ils vont pouvoir courir très vite! Le seul jour de beau temps de la semaine sera probablement après-demain et j'espère ramener quelques belles images...
Une bonne douzaine de kilomètres et 300m de dénivellation
depuis Satarma jusqu'au pied du Mont Collon:
Le seul jour de beau temps de la semaine avec 2cm de neige fraîche seulement:
c'est parfait pour se rouler dans la neige:
et pour jouer:
devant le Pigne d'Arolla, une montagne que j'ai gravie 6 fois, toujours à ski:
la neige porte bien en dehors des pistes:
mais c'est plus simple de suivre cette piste de fond, surtout lorsqu'elle est déserte:
depuis ici, la piste est plus récente, mais les seuls promeneurs que j'ai rencontrés étaient en raquettes:
le Mont Collon apparaît à gauche:
très imposant et difficile d'accès, ce sommet est 1500m plus haut que nous:
nous n'irons pas plus haut, la petite couche de neige en surface devient collante, ce qui promet quelques difficultés pour la descente et en voici quelques extraits: la chute au fond de la vallée d'Arolla:
la suite de la descente:
des descentes casse-gueule sur la piste de fond d'Arolla:
un petit détour vers la cascade de glace artificielle à l'entrée d'Arolla:
la pause à l'ombre est bienvenue:
le soleil printanier ne motive pas les louloups à tirer:
le résultat d'une gamelle stupide lors d'une petite descente raide:
et après le repas au restaurant de la Gouille, l'appareil ayant pu sécher au soleil, nous sommes repartis pour la Forclaz, un petit village bien exposé au soleil:
et depuis lequel on peut admirer l'un des géants des Alpes, la Dent Blanche:
Ce lundi de Pâques, les conditions étaient parfaites le matin pour le ski-joering, car hier soir, il a reneigé environ 2cm avant que le ciel se découvre; le thermomètre est alors descendu bien bas pour la saison, vers –10°, ce qui a durci la couche de neige compacte humide sous la petite couche de poudreuse; j'ai profité de remettre les harnais de trait à Saskia et Jiro, qui ont pu aller partout sans enfoncer et nous avons parcouru la plus longue distance de toute cette saison, soit entre 25 et 30km:
sans la moindre trace, j'ai pu exercer les directions, pour éviter cela:
il y avait du brouillard de l'autre côté de cette crête du Jura:
Jiro veut avancer et tire Saskia de son roule-neige:
le ciel devient limpide et nous traversons bon nombre de clairières:
en laissant aux petits loups des moments de pause pour profiter de la neige:
une rare trace attire leur attention:
un refuge est toujours intéressant:
nous nous rapprochons du Mont Tendre:
depuis les Bioux, une route goudronnée mène jusqu'au pied du Mont Tendre; elle devient une piste de fond l'hiver, mais n'a plus été tracée depuis deux semaines:
nous quittons cette route:
nous voici quelques centaines de mètres sur la piste de fond qui relie la Givrine au Mollendruz:
malgré le soleil printanier, on n'enfonce pas encore beaucoup vers 13 heures:
là, il commence à faire trop chaud:
nous avons passé par ici il y a exactement 4 heures et cette photo était un peu à contre-jour: