J'avais insisté il y a quelques années pour que l'enclos soit déplacé derrière les deux arbres pour qu'ils aient de l'ombre et aussi pour que l'enclos soient nettoyé… il n'y a plus les crottes comme avant et au moins un bidon d'eau, mais il y a mieux pour finir sa vie, j'espère que Saskia et Jiro ne connaîtront jamais ça même s'il m'arrive un malheur et que je dois m'en séparer… ils hériteront de tous mes biens pour vivre le mieux possible…
Il y avait aussi des mousserons (tricholomes) St-Georges récoltés à basse altitude et des épinards sauvages pour plusieurs repas, ce qui fait du mois de mai un mois fructueux malgré le déclin de l'or blanc:
En mai 2010, j'avais fait une meilleure récolte de morilles:
mais celle de cèpes en juillet reste un souvenir inoubliable:
Bien sûr! mais les morilles sont en train de sécher, avec les 9 que j'ai encore trouvées ce matin, au bord d'une petite route, et en conduisant. A peine 100m plus haut, j'ai dû continuer à pied, bien sûr dans la neige... pour faire une magnifique course panoramique, très probablement la dernière de cette saison...
Les images de cette course particulièrement raide vont venir...
c'est le sommet devant les Dents du Midi, que nous allons atteindre depuis la crête à droite de l'image, puis en traversant jusqu'à la pointe de gauche, sur lequel il y a une croix:
Saskia et Jiro étaient venus à Chindonne le 24 mai 2013 pour profiter d'une petite chute de neige poudreuse:
et avaient rencontré la chienne du restaurant:
cette fois, le sol était trop glissant pour gravir la Dent de Valerette, avec une petite couche de neige fraîche sur le pâturage.
Aujourd'hui, c'était probablement le dernier jour pour profiter d'une neige idéale, bien stabilisée après deux nuits de regel:
que c'est pénible, même dans ces conditions parfaites:
le plus raide est fait, il faut continuer sur une magnifique arête:
avec une vue aérienne:
nous sommes tout près des Dents du Midi:
la neige tombée il y a quelques jours tient bien au sol, tout en enfonçant juste ce qu'il faut:
je vois ma maison depuis ici:
de l'autre côté, au fond à droite, c'est le Grand Combin, l'un des plus hauts sommets des Alpes (4314m):
le sommet des Diablerets (3210m) est derrière les petits loups:
voilà le cairn, avec les Tours d'Aï (2331m) au fond:
le moindre replat est une place de jeu:
nous arrivons sur la pointe avec la croix:
la suite sera consacrée à la descente, déconseillée pour ceux qui ont le vertige...
La Kangoo n'était pas très fiable et n'a pas de levier de réduction de vitesses, comme je monte souvent des routes enneigées, il me fallait un vrai 4x4; aujourd'hui, j'ai franchi plusieurs passages de neige m'évitant de marcher sur le bitume: à cette saison, on trouve encore des névés sur les routes de montagne dans les revers; ces routes d'alpages ne sont ouvertes que lorsque le bétail peut monter, mais à partir de ce moment, ce n'est plus intéressant pour moi...
Repartis pour la neige en face de Vevey, que je vois diminuer peu à peu depuis mon appartement, nous nous rendons du côté français depuis St-Gingolph à Novel:
puis La Planche:
mon projet initial est le col de Neuva, encore bien enneigé: et le retour par Trépertuis, dans une magnifique combe enneigée...
mais les rochers de Rianda sont aussi un magnifique but de course, avec une pente qui a même été skiée il n'y a pas si longtemps:
il y a un certain nombre d'années, j'organisais des randonnées à skis dans cette région, éloignée du tourisme de masse...
la montée au col passe par la corniche ou la pente raide en bordure de névés éclatés:
la vue sur le Léman depuis le col:
finalement, je choisis le sommet des rocs de Rianda plutôt que la traversée vers le deuxième col:
le lac Léman apparaît aussi dans la région de Montreux-Villeneuve:
la pente ne dérange pas mes huskies, qui ont certainement une piste en tête:
il faudra bien quitter la neige pour atteindre le sommet:
la Dent d'Oche est dans le brouillard:
mais pas le bouquetin, bien visible:
ce grand mâle semble se rapprocher de nous: mais disparaît sous le rocher
tandis qu'une étagne attire l'attention des petits loups:
son va-et-vient entre les crêtes abruptes excite surtout Jiro:
je parviens à me caler dans une fente rocheuse recouverte de mousse pour éviter tout risque de chute, et prendre ces photos:
après une longue attente dans une position inconfortable, dans l'espoir que Jiro se calme et que la curiosité du bouquetin l'emporte sur la méfiance, je me résigne à faire demi-tour, en assurant chaque pas et en m'agrippant à tout ce qui tient... si l'un des quatre a eu peur, c'est bien moi... et, à peine arrivé en lieu sûr, revoilà le bouquetin, exactement à l'endroit où nous étions il y a quelques minutes:
bien sûr, Saskia et Jiro veulent remonter:
je les entraîne de force dans la grande pente de neige et ils se retournent sans arrêt, comme si le bouquetin les rappelait pour jouer:
avec Nykyt, il y a des chances que le bouquetin soit venu plus près: peut-être même se seraient-ils aussi reniflés...
nous faisons encore une pause sur ce névé avant la grande descente:
devant le Pic Boré qui nous cache le lac et les rochers de Mémise:
fatigués, ils ne pensent plus à tirer et la descente est très agréable dans la neige juste "à point":
Pendant la longue observation du bouquetin, j'ai pu faire des vidéos; voici le montage des meilleurs extraits:
... .. même pas peur les bestiaux (bouquetins) .. !!! c'est ce qu'on pourrait appeler une curiosité maladive !!!
... et je comprends que tu dises que c'est toi qui a eu le plus peur ... avec 2 louloups qui voient ces bestioles juste là , devant leurs , devant leurs nez, ...qui les narguent ...!!!
noonookAdministrateurMessages : 5134 Date de naissance : 25/08/1951 Date d'inscription : 26/04/2010
Chaque année, comme d’ailleurs en 2014, les saints de glace ont lieu les 11, 12 et 13 mai 2014, et cette fois, le retour de l'hiver a été ponctuel dans ma région:
10cm de belle neige fraîche à partir de 1500m d'altitude, de quoi ravir Saskia:
ce petit lac n'existe qu'au printemps:
la végétation commençait à démarrer:
non, Jiro, ici, il n'y a pas de bouquetins:
par chance, je profite d'une trouée dans le brouillard qui me laisse quelques minutes pour apercevoir le lac et ma région:
à droite, la face rocheuse de la Dent de Jaman:
au fond, les montagnes où nous étions il y a quelques jours pour voir les bouquetins:
de l'autre côté, le contraste net entre la verdure et la neige:
mais une nouvelle bourrasque arrive:
et tout va disparaître dans les tourbillons de neige soufflée et le brouillard:
un moment après, les huskies veulent remonter:
pourtant il n'y a aucun animal sauvage ici, seul le bouvier de la buvette de Jaman peut les attirer!
les conditions de visibilité s'améliorent pour la descente:
et la couche de nouvelle neige suffit à rendre agréable cette descente:
jusqu'au petit lac:
sous le col de Jaman, il n'y a pas de neige en-dessous de 1300m environ:
l'année passée, le 27mai, mous avions profité du grand beau temps dans cette région:
et le 28 janvier de cette année, la descente du col de Jaman était l'une des plus belles descentes à skis de fond de randonnée:
Le printemps, c'est bien tant qu'il y a de la neige sur les alpages, mais dès que le bétail occupe les lieux, toutes les routes qui y conduisent sont fermées ou interdites et même les rares routes qu'on peut utiliser sont déconseillées, les vaches abîmant souvent les voitures, les bouses les salissant, et si on peut parquer sans risque, il faut se contenter de marcher le long des routes car les clôtures sont infranchissables avec les huskies attachés les passages canadiens sont aussi très difficiles à franchir il faut porter les chiens...
Dans les forêts, et sous-bois, il faut aller au-dessus de 1400m d'altitude pour éviter les tiques. Les vipères sont un danger non négligeable
Les chemins pentus (caillouteux) non recouverts de bonne neige sont un calvaire à la descente, surtout avec des chiens qui tirent!
Que reste-t-il comme possibilités en été?
Les parcs publics en ville, chemins dans les vignes ou allées au bord du lac, tôt le matin et tard le soir, ou alors les rares itinéraires balisés sur les glaciers mais pas en plein soleil sinon il faut mettre des lunettes à Jiro...
le pire mois est celui d'août, celui des blessures de Saskia, pyodermites, patte infectée et autres
Lorsque je vais aux champignons, je dois souvent laisser les chiens dans la voiture, à l'ombre avec fenêtres ouvertes
J'attends donc avec impatience le retour de la neige sur les montagnes c'est aussi la fin de la mue des chiens, la fin des parasites, moustiques et autres, le retour de la bonne santé pour nous... et enfin