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Le résumé est complété après chaque nouvelle aventure ou découverte..
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Dans la suite de ce message d'introduction, on retrouve cette "table des matières", suivie par les résumés des histoires de l'adoption de Saskia et de Jiro dans des refuges de la SPA en Suisse...
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Récapitulation des plus grands moments et des plus belles aventures vécues
depuis l'adoption de Jiro, en janvier 2013
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Première partie (rappel)
Introduction: l'adoption de Saskia en novembre 2007, puis de Jiro, en janvier 2013; la rencontre avec des attelages à Caux sur Montreux:
de la neige moins bonne au Risoux, dans le Jura, et à Plan Chatel, le magnifique point de vue sur le lac Léman; Niremont avec Bouboule, le Bouvier bernois; le retour en force de la neige; le pont trop encombré de neige pour passer; un seul client au restaurant du Vuipay; Zinal:
neige de printemps sous la Dent de Lys, les pistes des Mosses, du val Ferret et de Champéry; le Creux du Van dans le Jura et la Plaine Morte à Crans-Montana:
la saison des morilles, puis de la nouvelle neige aux Crosets, Portes du Soleil; le 100 ème jour de neige de Jiro avec Saskia, à Trémetta, dans les Préalpes:
encore de belles journées de neige au col des Andérets, vers le Pillon, à Chindonne sur les Giettes, à Champoussin, même dans la région montreusienne, au point de vue du Merdasson:
la suite de la course au Mont Fourchon, en Italie; les derniers névés des Préalpes, vers le lac des Chavonnes; Jiro castré et le parc à chiens de Vevey en été:
aux parcs d'ébats pour chiens à Vevey; le tour du lac d'Arnon: Jiro fête ses 2 ans au glacier 3000 dans une belle ambiance polaire et les deux Huskies montent au télésiège:
la course au Titlis, 3238m d'altitude, avec une petite couche de neige poudreuse; le retour de la neige dans les Préalpes, aux Monts Chevreuils, puis aux Diablerets:
l'arrivée de la belle neige poudreuse aux Paccots le 21 novembre 2013; la cascade de glace à côté de la route du Marchairuz, dans le Jura, le 23 novembre; déjà l'hiver sur les hauts de Montreux et de Novel, juste en face, côté français: le givre exceptionnel à la Berra et au Niremont; le blizzard au Vuipay:
quelques beaux paysages des Préalpes et du Jura en décembre, avec les Alpettes, la Dent de Vaulion et le lac Ter dans la Vallée de Joux, le lac de Mayen au-dessus de Leysin, l'alpage de Savalène au-dessus de Torgon et son Berger australien Calypso; la combe des Amburnex en-dessus de de la Vallée de Joux:
le retour massif de la neige après la pluie de Noël, 80cm de neige fraîche tombés dans le Jura à la fin décembre 2013, un paysage de Laponie avec un parhélie en prime; Préalpes bien enneigées:
magnifique ski-joering dans le Jura le 5 janvier 2014; au Rathvel, région Paccots, Bouboule, le jeune Bouvier bernois, qui fait des boules; ski-joering et yooner dans les Préalpes le nouveau matériel pour les courses avec mes deux Huskies:
la descente du lac Lioson sur les Mosses en yooner; la belle neige froide du 25 janvier sous le Moléson; depuis un an que Jiro est avec Saskia; le magnifique ski-joering au col de Jaman:
Champoussin, aux Portes du Soleil; les Guedères, entre les Paccots et les Pléiades; le Vuipay bien enneigé et sa chenillette husky qui trace les pistes:
la magnifique journée de neige à Morgins; plus de 2m de poudreuse au col du Simplon; près des Pléiades, la rencontre avec une jolie fille amoureuse des Huskies:
ski-joering dans le Risoux, côté français; une belle descente en yooner face au massif du Mont Blanc; le vallon de Hengst printanier dans les Préalpes bernoises, puis le retour de la neige:
la glace sur les abricotiers en fleurs et la belle poudreuse au fond du val Ferret; ski-joering sur la route du col du Grand St-Bernard; la Dôle, dans le Jura et la piste pour chiens de traîneau à St-Cergue; paysages de neige de printemps près du lac Léman:
traces bombées par la fonte printanière dans le Jura; sur la piste de fond des Mosses, plus tracée; col de Soladier depuis les Guedères; coucher de soleil aux Agites et au Molard; givre sur les crocus le 18 avril:
Pâques 2014 à Lioson, par les petits lacs et le col, traversée de la grosse avalanche; une très grande course depuis le lac de Taney; la neige de fin avril:
une récolte de morilles sur la neige; le Richard puis les deux Huskies en cage à Pont de Nant; la Dent de Valerette au-dessus de Monthey; la rencontre avec des bouquetins au-dessus de Novel; journées hivernales à Jaman et aux Mosses; le col de Verne, à la frontière franco-suisse:
la Pierre du Moëllé depuis le Sépey; Chaux Ronde près de Villars-Bretaye; ambiance printanière avec le foehn à Vevey; névés à la Patta dans les Préalpes fribourgeoises; la grande traversée Trémetta-Moléson:
l'arrivée au sommet du Moléson, la descente en téléférique et le retour par le Gros Plané; la première partie se termine le 29 mai par une balade sur des névés dans le brouillard:
Après les résumés et rappels, les nouveaux sujets sont l'ouverture du col du Grand St-Bernard, le parc d'ébats pour Chiens à Vevey, l'anniversaire des 8 ans de Saskia, le ski-joering au Glacier 3000 le 30 juin 2014, la cueillette des cerises au bord du lac Léman, la neige profonde du 10 juillet 2014 à 3000m d'altitude et le nouveau parc d'ébats pour chiens à Blonay, puis la neige du 16 août:
pour les 3 ans de Jiro, les jeux dans le parc à chiens de Lausanne; le bord du lac Léman; balades estivales comme le tour du lac Brenet puis la vue depuis la Dent de Vaulion:
la promenade dans la neige jusqu'à la cabane du Mönch à plus de 3650m d'altitude, depuis Grindelwald et le train du Jungfraujoch, le 23 septembre; balades diverses; la manifestation à la Ferme des Huskies en faveur de l'EDEN VALLEY; le départ au Petit Cervin pour escalader le premier sommet de plus de 4000m pour Jiro et le deuxième pour Saskia:
l'ascension du Breithorn de Zermatt, à 4164m d'altitude, le 19 octobre 2014; le retour de la neige dans les Préalpes le 22 octobre au col de la Croix et même aux Paccots; les écailleux recouverts de neige et des pieds violets:
un épisode d'été indien, puis le retour de la neige dans les Préalpes, à la Dent de Lys, au Molard; la tempête de ciel bleu et de neige poudreuse à 3000m d'altitude puis la neige lourde en moyenne montagne, à Javerne, à la Grande Bonavau, plus belle à Salette sous la Dent de Lys:
la nouvelle passerelle à 2970m d'altitude dans le massif des Diablerets, l'immense mer de brouillard et le parhélie, puis le tour du marché de Noël à Montreux; très peu de neige en ce début d'hiver 2014, sauf le soir du 17 décembre:
la périlleuse traversée du Pic Boré, et des plus hauts balcons du Léman en France; enfin un épisode hivernal avec de la neige jusque dans le parc d'ébats pour chiens à Blonay et un enneigement exceptionnel dans les vignes au-dessus de Sion:
nouvelles rencontres au parc d'ébats pour chiens de Blonay; dans les forêts du Jorat près de Lausanne; au lac Lioson; le tour du lac Brenet en hiver; l'orage de neige dans les Préalpes; Aveneyre, un point de vue plongeante sur Villeneuve:
l'ascension du Pic Chaussy par le grand couloir et la descente problématique en yooner; depuis Van d'en haut, le tour du lac de Salanfe gelé, le 29 avril, la pyodermite de Jiro et les morilles:
quelques heures de belle neige à la Chaux Ronde le 15 mai avec une chienne Montagne des Pyrénées puis un Husky noir et blanc; l'extraordinaire tempête de neige du 21 mai 2015 à Isenau; le col de Barrasson à la frontière italienne, depuis la route du col du Grand St-Bernard:
2 lamas et un chien sur 3 pattes au bord du lac de Morat; pour les 4 ans de Jiro, balades près du lac de Bret; retour de la neige poudreuse en altitude le 24 septembre, sur un glacier en triste état, un gouffre s'y étant formé cet été:
encore une course d'entraînement à 3000m avant la fermeture annuelle du téléférique des Diablerets; la saupoudrée sur l'herbe; Saskia a une infection à la paupière inférieure gauche; un peu de neige et de givre au Grand St-Bernard; l'ascension de l'Allalin, 4027m d'altitude, une très grande aventure depuis le sommet des pistes de Saas Fee:
l'été de la St-Martin, puis l'hiver aux Mosses et même au parc à chiens de Blonay le 22 novembre; poudreuse aux Pléiades le lendemain; trois chiens heureux dans une neige de rêve à La Fouly; poursuite de l'épisode neigeux jusqu'à la fin novembre 2015:
promenade au bord du lac de Saint-Point en France, toujours pas de neige dans le Jura le 31 décembre; l'arrivée de la neige en moyenne altitude le 2 janvier 2016, puis au parc à chiens de Blonay le 16 janvier:
les meilleures conditions de cet hiver, au Niremont, aux Pléiades, aux Paccots; 1m50 de neige à 1400m d'altitude le 9 mars avec Saskia, Jiro, et Doudou la chienne Patou:
belle neige sur les hauts de Montreux; l'avalanche à Orgevaux; dans le Haut Jura, col du Marchairuz et pistes de ski des Tuffes près de la Dôle; une journée magnifique dans le val d'Hérens, jusqu'à Arolla:
la tempête de neige tardive à Isenau puis une nouvelle grosse chute de neige dans les Préalpes, au col de Soladier et à l'Alpe des Chaux en-dessus de Gryon; la combe de Barasson au Grand St-Bernard; les derniers névés aux Crosets et le plus beau jour possible pour l'anniversaire des 10 ans de Saskia à 3000m d'altitude; joli coup de froid au col du Grand St-Bernard le 14 juillet 2016 et temps polaire aux Diablerets le lendemain:
l'anniversaire des 5 ans de Jiro marqué par l'adoption à l'EDEN VALLEY de Whisky, rebaptisé Nusky, son arrivée en Suisse après les balades à Baume-les-Messieurs et le lac de Chalain dans le Jura, puis sa socialisation parfaitement réussie dans les parcs d'ébats pour chiens:
Saskia est montée pour la quatrième fois à plus de 4000m d'altitude, avec Jiro (troisième fois), ainsi que Doudou et Nusky, dans un froid polaire; les 4 chiens dans la neige dès le 6 novembre 2016:
il a fallu attendre le 5 janvier 2017 pour profiter d'une saupoudrée accompagnée de températures de saison, puis le 14 janvier pour un véritable épisode hivernal:
puis la chaleur et trois jours de fortes gelées en pleine période de sècheresse... enfin, le retour de la neige, un ballon d'oxygène pour les petits loups:
quelques beaux épisodes neigeux en mai 2017 et l'hiver retrouvé aux Portes du Soleil, au-dessus des Crosets, mettent fin à ce post du genre feuilleton:
La belle histoire commence le 9 novembre 2007, lors d'une promenade avec ma belle Nykyt, ma première chienne huskie, que j'avais choisie dans un élevage, toute blanche, en compagnie d'une connaissance de longue date, qui m'a signalé la présence d’une chienne huskie dans le refuge SPA le plus proche de Vevey. Pour en savoir plus, je visite le site de ce refuge et découvre son nom, Saskja, âgée de 17 mois.
Le lendemain, c’est le 11ème anniversaire de Nykyt, qui commençait à se lasser des grandes promenades. Pourquoi pas la présenter à Nykyt qui a toujours cherché le contact avec les autres chiens? L'occasion est unique, en plus il vient de neiger dans les Préalpes.
Au refuge, la voici donc qui accourt à la réception, toute pleine d’enthousiasme, le regard attentif, en quête d’affection, remplie d’espoir, quelle belle présentation! Elle me surprend par le pelage de son dos gris foncé, sa petite taille pour une chienne huskie, ses grands yeux foncés en forme d’amande et enfin ses côtes apparentes sous une peau mince et un poil terne. Inutile de la proposer à un musher, elle est trop fragile. Son passé de citadine a fait d’elle une gentille chienne de compagnie, vive et joyeuse.
Vite dit, vite fait et nous voilà en route pour un tour aux Paccots, à une dizaine de minutes de route! Il y a 20 cm de neige fraîche et il neige toujours! Suivant l'exemple de Nykyt, Saskja saute du coffre, fait des bonds impressionnants, happant les flocons comme des mouches au vol, puis s’intéresse au manteau neigeux si doux, regardant sa nouvelle copine se rouler dans la neige.
Nykyt, en bonne chienne de tête, nous conduit fièrement jusque sur la crête du Pralet, dans la tempête de neige. Saskja tire de toutes ses forces sur sa laisse et je me demande comment elle peut avoir autant d’énergie.
« Bon anniversaire Nyk! Cela fait longtemps que tu n’as montré une telle forme! ton cadeau, c'est Saskja, et tant mieux si elle te plaît!»
De retour au refuge, j’accepte de prendre Saskja à l’essai pendant deux semaines.
Pourtant l’idée de faire cohabiter 2 chiennes ayant 10 ans de différence, me paraissait saugrenue: Nykyt va-t-elle partager son espace vital, un appartement de 100m2 avec une grande terrasse?
En fait, là n’était pas la principale difficulté. Saskja avait été nourrie essentiellement de restes de repas et tout aliment autre que du poisson ou du poulet cuit lui donnait des diarrhées. Aucun médicament n’a pu réduire ses problèmes de digestion. De plus Saskja était anorexique. Souvent découragé,je me disais qu’il fallait tenir bon. Soutenu par le personnel du refuge, j’ai poursuivi l’éducation de Saskja, car elle n'était pas propre à la maison. Si pour Nykyt l’éducation-biscuit fonctionne bien, pour Saskja l'intérêt pour les friandises ne marche pas.
Je remarquai que Saskja mangeait plus après de longues promenades, mais elle ne dépassait pas 13 kilos.
Pourtant elle a vite commencé à tirer le traineau et fait de nouvelles connaissances. Ses muscles se durcissaient, mais ses ennuis intestinaux ne s’amélioraient pas. On m'a même dit qu'elle n'était pas viable et qu'il fallait l'euthanasier!
La stérilisation provoque normalement une prise de poids et comme l'opération n'avait pas encore été faite au refuge, je l'ai fixée d'urgence juste avant les vacances de Noël, quitte à les gâcher. L’opération fut salutaire car mon vétérinaire a découvert et éliminé à cette occasion une hernie viscérale.
Aujourd’hui Saskja, qui est devenu la belle Saskia, a dépassé les 15 kg grâce à une alimentation adaptée à elle, mais presque sans croquettes: du saumon, du poulet, du canard, de la viande hachée, toujours légèrement cuit dans de l'eau, en fait une sorte de goulache tiède avec une sauce au yogourt LC1, bien hydratante; elle goûte volontiers des boîtes Anifit et des croquettes Orijen, sans céréales bien sûr.
Sa queue est devenue magnifique et son poil brillant et doux. Elle est infatigable en promenade et a été attelée au traîneau de nombreuses fois avec Nykyt. De nombreux posts sont consacrés à ses exploits, comme par exemple l'ascension d'un sommet de 4160m d'altitude...
Dans « notre » appartement, mes chiennes se sont d'abord partagé la même corbeille:
puis ont eu chacune leur lit à côté du mien:
Mais il suffisait que l’une s’installe quelque part pour que l’autre vienne la rejoindre!
À la maison, Nykyt me réveillait avec son « langage-loup » plus proche de celui de Jiro que de la jolie voix de Saskia.
De vrais enfants gâtés chez un maître sportif qui leur a déjà offert des milliers de km dans la neige, bien avant qu'il prenne sa retraite...  Sans rechercher la compétition, ces sorties ont amélioré considérablement la santé de Saskia, tout suscitant l'admiration. Et Nykyt a pu refaire des courses qui semblaient appartenir au passé, avec une motivation retrouvée. De plus, la recherche de promenades variées m’a poussé à connaître parfaitement toute ma région, des Alpes valaisannes au Jura, en passant par le Jorat, la grande forêt des environs de Lausanne.
Saskia a été mon rayon de soleil, retardant le déclin de Nykyt, tout en m’assurant une compagnie lorsque celle-ci devait nous quitter.
Hélas, Nykyt est décédée en janvier 2010, et Saskia est restée seule avec moi pendant trois ans, avant de cohabiter avec Snoupy, le husky mâle blanc en pension pendant deux semaines, puis finalement avec Jiro.
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Résumé de l'histoire de l'adoption de Jiro:
Ce très bel husky aurait peut-être vécu encore plusieurs mois en box, à Ardon, près de Sion, comme bien d'autres sont restés longtemps dans les refuges suisses.
C'est en fait Saskia qui l'a choisi: déjà une heure après l'avoir vu sauter dans la vari-kennel déjà préparée pour Snoupy, les deux petits loups se sont éclatés ensemble dans la neige poudreuse des Préalpes. J'ai vu Saskia revivre le bonheur parfait, comme si elle avait été rajeunie de 5 ans et senti que Jiro allait la respecter même mieux que Snoupy.
Rien du passé de Jiro ne m'a été communiqué, ni sur son alimentation, ni sur sa sociabilité, ses habitudes et activités sportives; il n'était pas castré mais son carnet de vaccination était au moins en ordre, et pour moi, c'était l'essentiel; peu importe finalement son passé, les SPA effacent généralement tous les indices, comme pédigree et nom de l'élevage, qui permettraient de retrouver l'ancien propriétaire! Jiro, qui veut dire "le premier" en japonais, porte ce nom en hommage aux deux seuls survivants de l'expédition Antarctica, nommés Jiro et Taro...
L'adoption est définitive au bout de deux semaines à l'essai, mais pas gratuite.
Par précaution, je tenais à ce que Jiro entre dans son nouveau logement après s'être bien défoulé en terrain neutre, donc je les ai emmenés directement pour faire une bonne balade dans la neige, suivie d'une excellente fondue au fromage dans un restaurant d'alpage, le Vuipay.
Voici les meilleures photos des premières heures de Jiro avec Saskia:
les voilà au restaurant du Vuipay: où ils ont eu droit, eux aussi, à quelques friandises, avant une descente en yooner de nuit au clair de lune... un premier test décisif pour Jiro parfaitement réussi, tant au niveau de l'entente avec sa nouvelle compagne que de son comportement dans le restaurant!
Il restait à voir comment il allait s'entendre avec Saskia dans l'appartement, s'il était destructeur... Il a trouvé tout de suite son coin de prédilection sur le lit pourtant imprégné de l'odeur de Snoupy; laissant la niche sur la terrasse à Saskia et n'y est d'ailleurs jamais entré par la suite! Saskia lui a permis d'aller partout ailleurs, même sur son canapé... pourtant trop petit pour lui.
J'avais la possibilité de le ramener le lendemain matin au refuge, au cas où... peut-être croyait-il que j'allais le ramener au refuge lorsque je l'ai poussé dans sa vari-kennel, mais son regard s'est vite épanoui lorsqu'il a vu les beaux champs de neige poudreuse qui l'attendaient, et s'est laissé mettre son harnais sans aucune résistance...
Lors du dernier téléphone de la propriétaire de Snoupy, mon choix de prendre Jiro plutôt que Snoupy était définitif, d'autant plus que les papiers de Snoupy n'étaient toujours pas en ordre pour son entrée en Suisse!
Les plus belles randonnées, courses et aventures, avec quelques extraits de cartes sur ce post pour situer les endroits, ainsi que les vidéos Youtube intégrées dans les reportages, sont les moments forts de cette nouvelle vie de Jiro avec Saskia et leur maître, professeur de math retraité disponible 24 heures sur 24, pour partager avec eux une existence heureuse.
L'essentiel des activités est basé sur la neige (environ 200 jours par année dans la neige), les grandes promenades, mais aussi sur l'éducation, les rencontres avec d'autres chiens, les jeux etc.
L'aspect "compétition contre la montre" y est totalement absent, bien que la recherche de vitesse de course sur la neige représente une motivation supplémentaire, possible grâce aux skis de fond de randonnée, et aussi aux descentes en yooner sur les pistes et les chemins de raquettes bien damés.
A la suite d'un bug, les reportages postés entre le 31 mai et le 16 août 2014 ont été coupés. Ils ont été recopiés depuis le forum d'adoption TAIGA, mais les réponses des autres membres du forum Chiens de traineau ont été malheureusement perdues. Les quelques 18000 vues obtenues jusqu'à ce bug ont été également annulées. Le sujet "Saskia et Jiro" a dû être partagé en deux parties.
L'ouverture récente de la route du col du Grand St-Bernard nous a permis de retrouver l'or blanc, certes un peu grisâtre, mais de qualité suffisante pour mes petits loups:
voilà ce qu'il reste des 14m de neige tombés au cours de ce dernier hiver:
c'est en-dessous de la moyenne et aussi 3m de moins que l'année dernière, mais tout de même impressionnant:
je n'ai pas prévu de grande course dans cette neige trop molle, qui pourrait partir en coulées dans les pentes raides; nous nous contentons d'explorer les abords du lac encore gelé, en profitant au maximum des névés de jeu:
le versant italien du col:
un coup de chaud est annoncé après la pluie de demain... j'espère qu'il restera de la neige dans cette région pour les 8 ans de Saskia, sinon nous devrons monter au glacier 3000, ce qui est coûteux et réservé pour l'été, comme dernier recours...
Chaque jour, des chiens de toutes races se retrouvent pour courir, jouer, lutter, s'affirmer et se bousculer, complétant ainsi les promenades quotidiennes insuffisantes pour certains:
le Chien-loup Tchèque s'approprie la gamelle d'eau:
Saskia fait la curieuse et aussi l'arbitre ronchonneuse:
le nouveau venu est parfois ignoré: mais il arrive aussi que les chiens déjà présents dans le parc l'accueillent en provoquant une ruée et une belle bousculade, sous l'oeil attentif de leurs maîtres! Je n'ai vu qu'un début de dispute sérieuse nécessitant une reprise en main d'un chien par son propriétaire: l'exclusion du parc est alors ressentie comme une punition...
Nous allons presque tous les jours au parc pendant la saison sans neige: il n'y a pas de tiques et on peut se rafraîchir au lac et à la rivière, situés à 100 ou 200m du parc. Les promeneurs que je croise sont souvent étonnés de voir qu'il existe des Huskies aussi sympas avec les autres chiens.
Aujourd'hui, Jiro s'est mis sur le dos pour jouer avec le Chien loup Tchèque, ce dernier se faisant grimper dessus par le petit Berger des Pyrénées croisé:
après le parc d'ébats, le lac:
J'avais essayé de nager avec Saskia il y a quelques années, mais c'était infernal: ne supportant pas de perdre le sol sous ses pattes, elle s'agrippait à moi en me griffant, et il aurait fallu lui mettre un gilet de sauvetage!! De plus, elle s'était arraché la peau à cause des puces de canards, ce qui lui avait causé une grave infection: dans cette image, on voit bien qu'elle attendait des soins!
résultat: antibiotiques, gros frais véto et:
après plus de 2 mois de traitement, les dernières croûtes brunes commençaient à se détacher:
par chance elle n'avait pas perdu sa jolie voix pendant cette longue période:
Quant à Jiro, il met plus de 4 heures pour se sécher, et déteste être mouillé; il se lèche aux endroits qui restent longtemps humides sous le ventre, surtout à l'intérieur des cuisses; son poil prend une odeur fétide à ces endroits qui "macèrent" et se colorent en brun à cause de la multiplication des bactéries... une tache brune apparaît aussi aux environs de la cicatrice causée par sa castration:
résultat: traitement à la bétadine, pommades antibiotiques chez le véto etc.
Demain, pour Saskia qui n'aime pas l'eau, et qui fêtera ses 8 ans, je vais l'amener dans son vrai paradis… et Jiro retrouvera sa santé pour quelques temps, car le frottement de la neige sur sa fourrure élimine en grande partie ces bactéries!
Comme prévu, nous partons à la recherche de l'or blanc depuis la route du col du Grand St-Bernard:
le tunnel reliant l'Italie à la Suisse passe précisément sous cette cheminée de ventilation:
la neige n'est pas loin:
mais Jiro n'a toujours pas trouvé de plaisir à se rouler dans la neige mouillée:
ils sont fiers, devant le Mont Mort:
et encore, encore:
ça fond très vite dans la combe de Barasson:
et c'est même dangereux de passer au-dessus du torrent:
un chien détaché pourrait disparaître sous le névé s'il se fait entraîner par le courant:
vers 2500m, le vent du nord bien rafraîchissant nous motive à monter plus haut que prévu:
derrière les petits loups, on aperçoit la crête rocheuse que Nykyt avait escaladée: nous avions longé la frontière entre le col Ouest et le col Est de Barasson
c'était le 31 juillet 2008:
nous apercevons la pointe Est du Mont Mort:
comme nous sommes montés plus haut que le petit lac, la vue est magnifique:
ce lac est visible sur la carte agrandie:
et c'est dans cet endroit idyllique que j'ai décidé de faire la fête à Saskia:
voilà les friandises:
le huit est maintenant vide, nous poursuivons la balade:
il reste à monter au col, et à finir les friandises, ce sera la suite de cette belle journée...
nous quittons la place de jeux idéale, dont nous aurions aimé profiter tous les jours:
nous traversons le vaste champ de neige en direction du Mont Mort:
pour retrouver un nouveau coin de paradis:
ce sera l'endroit idéal pour finir les friandises lors du retour du col:
un ancien refuge de pierres, placé à un endroit tellement exposé au vent qu'il n'est jamais recouvert de neige:
et nous voilà arrivés au col ouest de Barasson:
la vue inédite du Mont Blanc depuis l'Est, avec la pointe Walker des Grandes Jorasses, qui paraît presque aussi haute que le Mont Blanc, pourtant 600m moins élevée:
c'est la première fois que la visibilité est si nette depuis que je viens ici, en voyant aussi bien le Gran Paradiso (4061m), derrière le petit nuage:
le vent du nord très sec chasse la brume du val d'Aoste:
Nykyt est venue plusieurs fois ici, par exemple lors d'un spectaculaire retour du froid en août:
mes petits loups veulent galoper à la descente, croyant que je suis à skis:
Saskia a déjà choisi son coin, où la neige est la plus blanche:
les dernières friandise sont meilleures dans la neige propre:
ce n'est pas une gouille, ici l'eau est retenue par la neige et dès que cette eau est libérée, la neige qui était sous l'eau, protégée des poussières, paraît plus blanche:
ce n'est pas facile de les retenir:
la boucle de mon harnais a pété, libérant les chiens:
pas grave, ils n'ont pas envie de chercher des marmottes, bien qu'on ait entendu leurs cris; ce petit problème est vite résolu, j'ai du matériel de rechange dans mon sac... nous nous arrêtons à la dernière aire de jeu:
la route apparaît, la fête touche à sa fin:
le chemin caillouteux est consciencieusement évité:
il y a une année, le 24 juin, à une centaine de mètres du petit parc:
par curiosité, je monte encore vers l'Hospice (en réparation actuellement) pour voir l'état du lac:
il n'avait pas fait aussi beau temps pour l'anniversaire des 7 ans de Saskia: voilà la "vue" depuis le même endroit:
les murs de neige étaient encore immenses:
la seule éclaircie après notre misérable tour du lac:
cette année, la neige a fondu énormément pendant la semaine caniculaire, exceptionnelle, du 7 au 14 juin!
lors du retour en voiture, nous nous sommes arrêtés vers 2000m d'altitude, pour faire un "palier" avant la grande chaleur de la plaine, les petits loups dormant dans l'herbe, à l'ombre d'un nuage bienvenu et profitant du vent frais... c'était aussi l'occasion de faire ma provision d'orties pour les soupes, et d'épinards sauvages...
dans presque deux mois, Jiro fêtera ses 3 ans; son besoin de neige n'étant pas aussi fort, il ne sera pas impératif de monter au glacier 3000 le jour même de son anniversaire, mais je compte bien retrouver l'or blanc cet été.
ça fait toujours plaisir de lire ceci: "Tu n'as rien à envier Auguste Couttet, Adolphe Cottet, Justin Gay ou Roland Gay-Couttet qui étaient de très grands photographe de haut montagne. Tes photos sont comme d'habitude d'une telle splendeur que l'on se perdrait dedans. Tu as trop de la chance d'avoir encore de la neige. J'aime beaucoup celles où la neige vient mourir dans une eau d'un turquoise magnifique, on se croirait presque dans les mers de sel du Névada où je suis allé. Un grand merci pour la beauté et la netteté de tes photos"
heureusement que l'immense cèdre fait de l'ombre sur le parc:
deux couples se forment:
Saskia fait bande à part, jouant toute seule avec la balle qu'elle a piquée à un autre chien:
deux vrais copains de jeu:
que Jiro vient perturber:
Jiro semble protéger sa copine de jeu du jeune Chien loup Tchèque:
avec les promenades au bord du lac et dans les environs de Vevey, cette place de jeu est la principale activité de Saskia et Jiro pendant la "mauvaise saison".
Comme prévu, cette journée a été hivernale à 3000m d'altitude, avec -4°C le matin, 10 à 15cm de neige poudreuse soufflée, les pistes de fond étant ouvertes uniquement pour nous!!
De la pluie jusqu'à 2300m d'altitude, puis la cabine a brusquement été envahie par une lumière blanche comme lorsqu'il commence à neiger. Malgré un épais brouillard jusqu'à la station d'arrivée, à 2966m, cette lumière, contrastant avec la sinistre grisaille d'en bas, était associée à une chaleur diffuse mais bien perceptible lors du deuxième tronçon de téléférique.
Heureusement que les piquets rouges étaient visibles malgré le givre:
nous venons de trouver la piste de fond pour en profiter jusqu'à l'autre bout du glacier:
le vent se met à souffler et je cherche un abri vers ces rochers:
puis la neige fine se met à tomber:
ni le toboggan, ni le télésiège ne sont ouverts:
il neige jusque dans les endroits abrités de la station d'arrivée:
mais je compte bien sur l'accalmie prévue par les météorologues, et, au lieu de redescendre, je choisis de monter dans l'ascenseur qui mène au restaurant Botta:
à la fin du repas, le brouillard se dissipe, ce qui me renvoie avec joie dans les immenses champs de neige, pour une nouvelle aventure avec Saskia et Jiro, cette fois en osant descendre à ski la fin de la piste qui conduit au glacier:
du côté valaisan, le ciel est souvent moins chargé:
mais nous sommes toujours les seuls utilisateurs de cette magnifique piste de fond:
nous sortons un peu de la piste sur cette surface lisse et vierge:
un coup de soleil brûlant nous force à faire une pause:
mais heureusement, cela ne dure pas et nous poursuivons la balade sur ce glacier:
pas besoin d'aller jusqu'au Groenland pour trouver une ambiance aussi polaire:
il faut connaître les endroits sans crevasses pour tracer la neige vierge:
voilà des baraquements qui pourraient faire penser à une base polaire ou à un refuge au milieu de nulle part:
nous continuons en direction du sommet du massif (3210m d'altitude), malheureusement invisible:
pour nous arrêter sur une place de jeu sans danger:
et, sur le chemin du retour, un paysage extraordinaire nous attend:
un peu plus tard, la visibilité sur une partie du glacier est revenue:
même la Quille du Diable est visible:
et la station d'arrivée du téléférique avec ses installations:
encore une balade dans un endroit sûr:
et nous entamons la remontée vers la station, avec son toboggan vu de face:
en suivant une ligne de faible pente, nous passons à côté d'une misérable gouille:
avec la fonte du glacier en 2003, un véritable lac était apparu à cet endroit:
mais l'eau a fini par être libérée de la glace dès que celle-ci a suffisamment diminué pour qu'un ruisseau se creuse à sa surface...
nous montons par la crête, hélas sans la vue plongeante sur la vallée:
lorsqu'il n'y a pas de neige ici:
je prends le télésiège, comme l'année passée le 25 août:
voilà la dernière pause:
que Saskia et Jiro auraient voulu prolonger:
un retour rapide à l'été:
malgré un saupoudrage des sommets de plus de 2400m d'altitude: il faisait 14°C à la station inférieure et 22°C à Aigle, à 400m d'altitude...
La vidéo faite le matin dans le brouillard et la neige:
est moins spectaculaire que celle de l'après-midi:
Saskia et Jiro avaient les yeux fermés pendant que nous faisions notre dernière pause, après plus de 4 heures de ski-joering, et auraient bien voulu rester plus longtemps à cet endroit si confortable... ils voyaient s'approcher la station, donc la fin de la journée de neige! j'ai dû les tirer pour le retour au téléférique!
C'était vraiment une journée de rêve, à moins d'une heure de route de Vevey et 20 minutes de téléférique, pour se retrouver dans une ambiance du Groenland... où je ne suis pourtant jamais allé, me contentant d'admirer de nombreuses images de ce pays, comme par exemple celles-ci:
Il n'y a pas beaucoup d'endroits "facilement accessibles" et dont l'ambiance est aussi "polaires" dans les Alpes; je connais bien la Plaine Morte (depuis Montana-Crans):
l'immense massif du Mont Rose, avec ses 5 sommets dépassant les 4500m d'altitude, grâce à un accès aux glaciers depuis Saas Fee:
le Breithorn depuis le Petit Cervin à Zermatt:
dans les Alpes bernoises, la région à l'est du Wildhorn, quoique moins élevée:
quant au célèbre train du Jungfraujoch, il est hors de prix (environ 200€!) et la seule promenade balisée est très touristique; j'y avais même rencontré un Golden en montant à la cabane du Mönch, à 3650m d'altitude, avec Nykyt... je regrette l'époque où l'élevage de Groenlandais d'Eigergletscher permettait aux touristes de parcourir une boucle en traîneau sur le glacier, ces chiens étaient si beaux et si gentils... j'avais eu la chance de pouvoir pénétrer dans leurs enclos:
ma chienne Nykyt y avait même passé une nuit:
au prix d'un long voyage depuis ma région, le glacier de la Girose, près de la Meije, est accessible depuis La Grave (38):
alors que les massifs du Mont Blanc et des Ecrins sont interdits aux chiens!
Le paradis polaire le plus proche de notre habitation est celui du glacier de Tsanfleuron, appelé abusivement Glacier 300, puisque le point le plus élevé atteint par un ski-lift atteint tout juste les 3000m et le Dôme, sommet de la promenade alpine accessible sans équipement d'alpiniste arrive à 3016m:
pour y être arrivé des dizaines de fois, je connais presque chaque rocher de cette région:
accessible en quelques heures seulement depuis Vevey:
Le musher qui promène ses clients en traîneau sur le glacier y venait deux ou trois fois par semaine en été:
il arrivait à parcourir à pied les 150m de dénivellation séparant la station d'arrivée du plateau glaciaire, en tenant ses 6 chiens en laisse sur les deux raidillons:
inutile de dire qu'il valait mieux l'éviter si on était accompagné d'un chien:
pourtant il avait accepté d'atteler ma Nykyt avec ses chiens:
je ne l'ai plus jamais revu depuis que j'ai Jiro.
Il existe un projet de nouveau téléférique qui partirait du village des Diablerets pour atteindre directement le glacier, ce qui éviterait cette descente de 150m, pénible avec des chiens excités, qui tirent de toute leur force pour arriver sur le plateau enneigé!
Comme ces cerises ne sont pas traitées, il y en avait des véreuses, plus molles que les autres ou abîmées, que je donnais aux colverts; je ne savais pas qu'ils adoraient les cerises et les vers ont dû les nourrir d'autant mieux!!
Quelques moineaux se régalaient aussi dans le cerisier et aucune cerise n'était accessible sans grimper sur une échelle, l'arbre étant au bord d'une plage publique! Pour pouvoir laisser mes chiens dans la voiture avant que le soleil la réchauffe, j'ai cueilli ma récolte entre 6h30 et 8h du matin.
C'était en promenant Saskia et Jiro ici, la veille, que j'ai aperçu ces cerises et le container pour les atteindre, donc il suffisait d'apporter la chaise pour pouvoir grimper sur le container; la chaise seule suffisait pour attraper les cerises au bord du lac!
Mon problème était de bloquer les roues du container avec des petits cailloux...
Aujourd'hui, parc de Vevey inondé, impraticable...
la Veveyse est en crue:
Il y a trois semaines, un peu plus près du pont, pendant la période estivale du mois de juin:
là, il ne faudrait pas se faire emporter:
J'espère que les glaciers auront profité de cet apport de neige... en tout cas au-dessus de 2500m; nous allons voir prochainement combien il en est tombé à 3000m d'altitude...
A peine sortis du téléférique, c'est le grand bonheur:
sur la crête, la neige soufflée enfonce moins:
nous rejoignons les pistes "damées" sur le plateau du glacier, moins exposées à la tempête:
la Quille du Diable apparaît derrière la buvette:
de retour pour redescendre tout de suite, la benne part dans 5 minutes:
cette fois, après avoir brassé la neige pendant presque 4 heures dans le vent, le grésil et le brouillard, nous sommes descendus sans passer par le restaurant Botta... comme prévu, la neige poudreuse du matin est devenue humide, lourde:
la station météo avait mesuré presque -5°C ce matin (avec le vent et le brouillard, le froid était glacial...) et, vers 14 h, le temps est devenu franchement désagréable, les chiens mouillés étant pressés de rentrer!
sans battre des records de froid pour la saison, les températures relevées ce matin en altitude ne sont pas fréquentes:
A 4 km de Vevey, une partie d'un champ a été mise à disposition des chiens, ce qui est une excellente initiative de la commune voisine de Blonay:
pour le rendre plus convivial, j'y ai apporté les chaises de ma terrasse: certainement plus utiles ici!
il ne manque plus que des parasols ou un bel arbre pour apporter un peu d'ombre:
l'endroit est magnifique, en pleine campagne, avec le Château de Blonay et un ruisseau propre pour se désaltérer, dans le petit vallon sous les arbres:
pour montrer que ce parc est bien utilisé, il est nécessaire d'en faire bon usage et de respecter sa propreté; celui de Vevey et aussi de Lausanne sont actuellement détrempés après une semaine particulièrement pluvieuse et j'espère que nous allons les retrouver sans devoir ramasser les nombreuses crottes laissées par certains propriétaires de chiens peu scrupuleux, qui prennent ces parcs pour des WC pour chiens...
par précaution, les poussettes ne doivent pas être bousculées par les chiens en pleine course:
l'arrivée d'un nouveau compagnon de jeu est toujours une petite fête dans la tribu des chiens présents:
mais son maître reste toutefois vigilant:
le compagnon de jeu qui quitte le groupe est toujours accompagné à la sortie:
à droite, un Barbet:
après une heure de jeux, comme il est déjà 10 heures, le soleil et la chaleur vont vider le parc de ses occupants:
Saskia et jiro ont découvert de nouveaux copains de jeu dans ce parc; nous y avons aussi rencontré deux Collies très sympas, un Bouvier bernois, un Berger australien, un Rottweiler...
En fin d'après-midi, les grands arbres avoisinant le parc apportent enfin de l'ombre et nous y sommes retournés, pour rencontrer d'autres chiens:
plus petit qu'un chat, apeuré au début, le pauvre ne fait que 1,5kg:
Jiro n'en ferait qu'une bouchée, mais il reconnaît en lui un congénère:
et serait prêt à le protéger comme son enfant:
il ménage moins la belle chienne Huskie:
et une course rapide est engagée:
à droite, le Doberman est aussi adorable, pacifique:
comme au parc de Vevey, aucun chien n'est agressif, la règle est le respect des congénères contre-nature comme diraient certains humains, dont la société humaine devrait s'inspirer...
Après quelques jours de canicule et de nombreuses séances de jeux dans les parcs:
nous avons eu droit à un nouvel épisode de grosses pluies:
sans pouvoir compter sur de la neige fraîche à 3000m; avec ce temps tropical exceptionnellement humide pendant plus d'un mois, il aurait fallu chercher la neige et le brouillard à 4000m d'altitude au moins... c'est bien dommage pour Saskia, mais j'ai choisi de la faire opérer de sa verrue sur la paupière inférieure gauche par chance pendant cette période de mauvais temps; elle va porter une collerette pendant plus de deux semaines sans interruption.
Cette verrue est apparue il y a déjà une année:
et, plantée comme un clou au travers de la paupière, il n'y avait aucune autre solution que la chirurgie; la voilà après cette opération, pendant laquelle on a profité de la narcose pour détartrer ses dents:
Hélas, le ballon qui avait permis à Saskia de jouer toute seule avec sa collerette a disparu aujourd'hui, mais il y a eu beaucoup d'animation ce matin au parc:
Saskia, qui est restée bien tranquille à l'extérieur du parc, a eu droit à une belle promenade dans la région avec Jiro et trois autre compagnons, arrivés plus tard...
Demain, le véto va lui enlever les fils, et, après encore deux jours de cicatrisation, ce sera la fin des deux semaines de calvaire, qu'elle a supporté avec courage. Elle pourra enfin aller dans les parcs d'ébats et jouer à nouveau avec Jiro, et se rouler dans la neige s'il en revient prochainement...
Il y a deux ans, elle avait porté la collerette pour empêcher de se ronger la peau sous le ventre, à la suite de l'infection provoquée par des puces de canards, mais ce n'était que pour quelques jours et elle n'avait pas perdu sa jolie voix:
cette fois, j'ai entendu quelques fois sa voix, mais sans beaucoup de conviction, et plus plaintive, un peu comme dans la vidéo:
Après sa stérilisation, elle avait porté un maillot bien ajusté pour rendre inaccessible sa cicatrice:
et seulement pendant les moments où je ne pouvais pas la surveiller, la même collerette:
Quant à Jiro, après sa castration, il y a une année: sa collerette n'a pas résisté jusqu'au bout!!
Bien sûr en altitude seulement; voici ce qui est annoncé à 2966m d'altitude précisément:
et jusqu'au 17 août:
juste assez pour le bonheur et la santé de mes chiens polaires... ils ont bien besoin d'un nettoyage de leur fourrure, le dernier datant du 10 juillet... et Saskia, qui a assez souffert avec sa collerette, mérite bien cet or blanc! il ne reste plus qu'à choisir le bon jour...
Nous avons effectivement profité de la fenêtre de temps idéal prévue pour la station météo, déjà il y a trois jours; c'était bien aujourd'hui, le samedi 16 août qu'il fallait monter à 3000m. Coup de chapeau aux prévisionnistes, qui ne se sont jamais trompés lorsqu'ils annonçaient de la neige en altitude! Ceux qui se plaignent des erreurs de prévisions météo doivent comprendre que les bulletins destinés au grand public sont résumées et généralisées à des vastes régions, donc les météorologues essaient de trouver une tendance générale, ce qui diminue la fiabilité, sauf par temps anticyclonique stable.
Même si le ciel était bien bâché à 8h30:
et que la visibilité était très réduite par une nappe de brouillard pendant la première demie-heure, une blancheur incroyable nous a envoyé dans un autre monde pour une mi-août:
deux randonneurs venus pour la première fois ici pour faire une traversée du glacier de Tsanfleuron et descendre sur le col du Sanetsch, déjà perdus après 500m, m'ont suivi pendant une bonne heure de marche et l'éclaircie annoncée a été l'occasion de faire de nombreuses photos...
dans cette immensité blanche que j'ai déjà comparée aux paysages du Groenland, les brumes s'évaporant donnent une impression étrange, lorsqu'aucun avion ne survole la région, d'être au milieu de nulle part:
le véhicule de ravitaillement de la buvette l'espace vient troubler le silence:
nous y avons passé il y a un peu plus d'un mois, le 10 juillet:
il était alors fermé, à cause des quelques 50cm de neige fraîche:
Saskia, privée de roule-neige pendant plus d'un mois, s'en donne à coeur joie:
alors qu'il reste plus d'un km pour arriver au pied de la Quille du Diable:
sous cet énorme doigt de rocher, le glacier se termine: et 300m plus bas, on trouve la cabane Prarochet, qui porte bien son nom, entourée de lapias!
nous quittons les deux randonneurs pour remonter le long du versant sud du massif:
et la suite promet d'être épique, Saskia et Jiro prouveront leur talent d'alpinistes...
La suite de notre course montre le seul itinéraire possible avec des chiens depuis le terrible été caniculaire de 2003, lorsque le glacier a perdu une trentaine de mètres à l'endroit où il permettait de passer un petit col sans devoir descendre en rappel le long d'une arête rocheuse!
Fini l'époque où l'on pouvait quitter le skilift qui arrive au sommet de la station pour continuer l'ascension du sommet à 3210m d'altitude en déchaussant uniquement pour mettre les peaux de phoque après le passage du petit col... actuellement, le passage est devenu très délicat, nécessitant d'attacher les skis sur le sac pour la descente sur le col, puis de mettre les crampons pour descendre encore quelques mètres sous le col qui était jadis à la hauteur du glacier; en se retirant, le glacier a laissé une grande rimaye au sud du col, une crevasse qui avalerait volontiers tout promeneur imprudent ou mal équipé! De l'autre côté du col, une pente très raide permettait aux skieurs de pratiquer du hors piste de haut niveau jusqu'au village des Diablerets, c'était la plus belle descente que je faisais dans la région, avec presque 2000m de dénivellation...
Avant 2003, j'avais atteint plusieurs fois le sommet avec Nykyt, ma belle Huskie toute blanche tenue en laisse, en contournant de belles crevasses après le passage du col:
c'était une course très facile, qui se faisait à ski tout au long de l'année, même lorsqu'il n'y avait plus de neige sur la Becca d'Audon et qu'il fallait porter les skis pour passer sur les rochers précédant le petit col:
à propos de la Becca d'Audon, ou Oldenhorn, puisque ce sommet de 3122m est exactement à la frontière linguistique; Nykyt l'avait aussi escaladée: on distingue l'arrivée du téléférique et le restaurant Botta, qui venait d'être construit...
Nous sommes arrivés au pied de la Quille du Diable, ou Tour St-Martin, vers le refuge l'espace, soit le point le plus bas de notre excursion. La chaleur emmagasinée par les rochers n'a pas permis à la neige de bien tenir sur leur surface, ce qui les rend particulièrement glissants et il fallait éviter également les zones crevassées:
alors pourquoi pas aller le plus loin possible vers le sommet, juste visible entre les deux cumulus:
là aussi, on trouve des vastes névés plats sans danger, un coin de paradis pour mes Huskies:
puis nous quittons les balcons de jeu:
une pause bienvenue, avec une ouverture éphémère sur la vallée du Rhône:
nous allons traverser maintenant des grandes pentes exposées plein sud, ce qui n'est possible que lorsque la couche de neige fraîche est insuffisante pour partir en avalanche et que le fond ne glisse pas, donc toutes les conditions de sécurité sont réunies:
mais le risque zéro n'existe pas en voyant ces rochers qui se sont détachés de la paroi rocheuse:
pour atteindre le sommet, il reste le plus facile:
une simple "promenade de santé": si l'on n'a pas la malchance de passer à travers d'un pont sur une crevasse cachée par la neige fraîche... là, les conditions de sécurité ne sont pas remplies, il n'y a aucune ancienne trace sûre laissée par des alpinistes, et, de plus, le brouillard revient!
Je décide donc de revenir sur nos traces, inutile de prendre des risques pour atteindre le sommet, sans l'espoir d'avoir la vue sur le Mont Blanc, le Grand Combin, le Cervin etc. d'ailleurs la neige est déjà humide et nous avons été suffisamment exposés au soleil!
La pente paraît plus impressionnante à la descente et on dirait que les chiens sont tout contents de faire demi-tour:
mais je n'ai pas l'intention de redescendre jusqu'à la Quille du Diable, et je cherche un itinéraire permettant de traverser la barre rocheuse pour faire un vrai circuit...
Depuis ce replat:
j'ai repéré un petit couloir à 45° qui n'effraie pas mes Huskies alpinistes:
il y a assez de neige pour faire des bonnes marches dans cette pente de 100%, mais j'espère que le dernier rocher a des bonnes prises:
nous voilà enfin au bout de nos peines et j'ai découvert un nouveau passage dans ce massif des Diablerets:
un vaste et magnifique terrain d'aventures facilement accessible grâce au téléférique!
Nous faisons une pause bien méritée:
alors que le sommet du massif réapparaît momentanément:
je motive mes louloups pour continuer jusqu'au Dôme:
une nouvelle vue du côté valaisan pendant quelques minutes:
à 3016m, nous sommes remontés presque aussi haut qu'avant:
cette fois, Saskia et Jiro n'ont pas envie de redescendre:
le brouillard semble revenir en force:
ce qui me pousse à quitter cet endroit magique:
dès qu'il y a une ouverture dans le paysage, je ne peux pas m'empêcher de me retourner:
nous rentrons à la station en suivant les cairns, bien utiles lorsque le brouillard s'épaissit:
les remonte-pente du glacier ne fonctionnent plus en août:
et toujours aucune trace sur notre itinéraire pourtant facile, de surcroit un samedi:
il reste encore une descente et une bonne montée jusqu'à la station:
et quelques belles photos à faire:
la fameuse Becca d'Audon escaladée avec Nykyt par une arête cachée, côté Est:
il n'a pas dégelé de toute la journée, comme le montre ce givre resté accroché au poteau:
nous traversons la boutique de souvenirs au sommet du téléférique:
au village des Diablerets, presque 2000m plus bas, le temps est bien automnal:
chaque fois, je suis encore plus dépaysé lors du retour, en voyant ces montagnes rocheuses et les quelques rares traces de blanc qui ne laissent supposer à personne qu'une immense étendue de neige et de glace puisse exister là haut...
Je suis arrivé à la fin des reconstitutions des reportages perdus lors du bug survenu le 17 août, cela représentait presque 8 pages, que j'ai pu récupérer sur les autres forums, tout en perdant malheureusement les commentaires des membres pendant trois mois environ. Un jour entier de travail de patience, car il ne suffisait pas de faire des copier-coller... J'ai essayé d'améliorer la présentation des images et les explications, tout en corrigeant quelques erreurs.
Je recommande donc à tous les membres qui veulent poster des reportages élaborés de les recopier sur un autre forum; sauvegarder les photos sur des disques durs ne suffit pas lorsqu'on veut intégrer des textes et des vidéos; en conserver une copie sur un traitement de texte est une autre manière de procéder, que je trouve peu pratique. De toute manière les dialogues sont perdus et si l'on veut vraiment en garder une trace, il ne reste qu'à faire des captures d'écran des nouveaux messages...
Les reportages sur Saskia et Jiro reprendront normalement dès maintenant et ils seront plus courts, sauf en cas d'aventure passionnante dans des paysages nouveaux.