Dès le décès de Saskia, Jiro a rendu visite à sa copine la chienne Patou dans sa maison de St-Légier:


De retour à Vevey, il va profiter de cette grande corbeille dédaignée par la grande Montagne des Pyrénées:


la chaise longue repliée est vite devenue un souvenir de Saskia, qui y passait une bonne partie de son temps,
mais il a fallu caler le nouveau lit de Jiro, qui déteste l'équilibre instable:

Saskia aurait particulièrement apprécié cette belle journée offerte à Jiro, à 20 minutes de route:


c'est merveilleux après tous ces jours de grisaille, mais le coeur n'y est pas:


malgré la beauté de ce givre:










intéressé, Jiro goûte ces cristaux:






il ne cherche pas à rallonger la promenade et va suivre la trace du retour, bien damée:

Gérer un seul Husky, c'est tellement plus facile, aussi pour les repas.
Ce n'est plus nécessaire de séparer Jiro de Saskia, qui mangeait 3 fois plus vite qu'elle,
même dans sa gamelle "anti-glouton":


Et en promenade, les propriétaires de chiens qu'on croise (et c'est le but maintenant)
ne nous évitent plus comme avant, lorsque Saskia grognait et Jiro voulait être le premier à saluer un congénère;
les petits bisous aux autres chiennes énervaient souvent Saskia et Jiro l'empêchait de jouer avec d'autres mâles.

Donc à l'avenir des promenades plus tranquilles me permettant d'économiser mes articulations.
Comme aujourd'hui, dans des conditions parfaites qui auraient à nouveau enchanté Saskia.

Un parcours réduit, mais avec plus de dénivellation que hier aux Pléiades:


un départ à éviter les week-ends et journées de grande fréquentation,
sinon le port du masque est obligatoire en cette triste période, comme ici:


il y avait peu de monde ce vendredi matin, les vacances étant terminées et tous les restaurants fermés!

la neige vierge se fait rare, on n'en trouve que sur cette gouille gelée:


mais de nombreuses traces sont bien damées, la dernière chute de neige datant du 28 décembre,
un avantage pour Jiro qui n'aime pas trop brasser la neige:


le froid persiste depuis Noël, comme le montrent ces glaçons et ces arbres givrés:




voilà le sommet des pistes de cette petite montagne qu'est Corbetta;
la vue est plongeante sur Châtel St-Denis mais le Jura est resté invisible,
loin derrière la plaine blanche:




hier, nous étions sur le replat ensoleillé de la montagne d'en face, les Pléiades:


derrière Jiro, on voit le Mont Pèlerin avec son ascenseur dit "Plein Ciel",
hissant les visiteurs au sommet de la tour télécom (1080 mètres d’altitude),
à 65 mètres au-dessus du sol, et le lac Léman au fond (372m):


la dernière partie de la descente est agréable avec de la neige
qui permet d'enfoncer les talons sans glisser, face à la pente:


grâce au froid, la neige est restée poudreuse même sur les pentes bien exposées au soleil;
le froid devrait encore s'accentuer ces prochains jours, avec de nouveau du brouillard,
mais la bise pourrait abîmer le manteau neigeux ... au moins pas de pluie annoncée!

Jiro semble s'habituer à sa nouvelle situation, choisissant de repartir après les pauses sans devoir
tenir compte des nombreux bains de neige de Saskia;
il continue à saluer presque tous les raquetteurs et touristes croisés,
intéressé surtout par leur pique-nique, alors que Saskia avait deux passions bien différentes:
le creusage et le "roule-neige".

De retour à la maison, il s'abreuve, reste un moment sur la terrasse puis se couche:


Il a toujours été très indépendant, alors que Saskia me demandait plus de caresses...

Une journée de rêve pour Jiro, avec 3 petites balades en plaine,
chaque fois dans des endroits différents!


La première est peu motivante, dans la combe d'Attalens:





La deuxième commence par une boucle qu'il connaît parfaitement, dans les forêts lausannoises:


la neige est piétinée presque partout:




cet endroit est chargé de bons souvenirs:


Jiro s'en souvient...


mais il faut le pousser à venir vers cet étang et son regard pensif montre bien
qu'il n'apprécie guère la neige vierge:


puis, au fil des rencontres, son intérêt revient:











La dernière boucle a été donc choisie dans la combe la plus fréquentée:


il tire pour rejoindre cette jeune chienne:


mais il y a trop de différence d'âge et la chienne n'est pas intéressée,
donc on s'engage sur l'un des nombreux forestiers et rencontre des promeneurs perdus...
pourtant le soleil, certes voilé, est bien visible, ce qui permet de s'orienter:


plus loin, une rencontre sympa achève cette journée dans la neige:


un enfant qui aime les chiens donne son thé à Jiro:

De retour, il profite, désormais seul, de sa terrasse ensoleillée:

Jiro a eu droit à un parcours plus alpin que d'habitude:

une balade de plus de 3 heures en comptant les nombreuses pauses!

L'arrivée sur la première crête:


vue sur les Pléiades, où nous allons très souvent, le Jura tout au fond:


une piste rarement aussi bien tracée pour rejoindre la route de l'alpage de Plan de Chatel:


la colline 1524 avec un reste de neige vierge:






derrière mon petit loup, les Dents du Midi et le Mont Blanc:


puis une pause au soleil sur un banc du chalet des sous-officiers,
appelé maintenant le bivouac:


poursuite de la montée face à un paysage de rêve:








Jiro a choisi le sentier étroit mais presque plat plutôt que celui du sommet du Folly:


vue sur la Cape au Moine (1941m):


la neige du 28 décembre dernier n'a pas fondu mais subi la loi de la pesanteur:


la descente par le chalet d'alpage de Baret dans une neige idéale,
permettant d'enfoncer les talons juste ce qu'il faut:

Nouveau service de neige pour Jiro, sur sa terrasse:






hélas demain, il faudra remonter au-dessus de 1000m pour en trouver de la bonne.