Oui, c'est vraiment bien parti pour la neige, et la région du Marchairuz où nous étions aujourd'hui a passé en alerte rouge pour ces prochaines 24 heures, ce qui signifie que le mètre sera largement dépassé demain... Le danger d'avalanche augmente d'heure en heure dans les Alpes.
On se croirait vraiment en plein hiver, l'épaisseur de la neige, le vent (je suppose qu'il y en avait), le givre ....
C'est suffisant comme largeur la trace des raquettes pour faire du ski-joering ?
La largeur des chemins de raquettes à neige est idéale pour le ski-joring, mais ces chemins ne sont pas toujours droits et si un ski sort de la trace, l'équilibre est difficile à maintenir avec un ski qui freine. Je renonce à faire des vidéos sur les traces irrégulières, car une chute et c'est fini pour l'appareil, qui doit être séché après. Mais je n'aime pas les pistes de fond fréquentées, Saskia pouvant se faire percuter par un skieur qui a tous les droits...
Maintenant qu'il y a trop de neige fraîche en montagne, je profite des 20 à 30cm tombés en plaine, dans la région de Lausanne, plus précisément dans le Jorat:
Dans cette région, il est possible de faire 15 à 20km de boucles, et j'y ai rencontré quelques attelages; lorsqu'il y a de la neige fraîche dans cette région très fréquentée, il y a très vite des bonnes traces pour faire courir Saskia et beaucoup de chiens pour jouer: à peine prêts pour une grande boucle à ski, nous rencontrons une jolie chienne shiba inu:
puis voici Grisloup, un magnifique husky:
Saskia a trouvé un partenaire de jeu idéal, laissant à la petite chienne un rôle d'observateur:
voici une vidéo des jeux:
après quelques minutes de course, une nouvelle rencontre, une chienne nommée Taïga, trop âgée pour jouer:
Saskia attend une petite friandise:
que de chiens!
après l'averse de neige, le soleil vient nous rendre visite:
encore une rencontre, mais cette chienne est un peu petite pour Saskia:
plus nous nous éloignons du Chalet à Gobet, moins fréquentes sont les rencontres:
un attelage avec cheval a passé par là:
l'ombre d'un nuage change complètement la luminosité:
et nous sortons enfin de la forêt:
le village de Froideville est encore au soleil, avant une nouvelle averse de neige:
après plus de 2 heures, nous allons nous diriger vers Montheron, avant de revenir au Chalet à Gobet...
et nous trouvons une trace récente sur un chemin forestier:
nous quittons la région de Froideville:
près de Montheron, une rencontre très insolite avec un père Noël en avance: il est venu distribuer des cadeaux à des enfants dans un refuge le jour de la St-Nicolas, mais Saskia a remarqué que son panier est vide et a passé à côté!
l'averse de neige a été brève et le froid s'est accentué, ce qui donne plus d'énergie à Saskia:
aussi pour creuser un sol toujours pas gelé:
voilà le centre nordique de Lausanne, bien desservi par une ligne de bus et un immense parc toujours plein les week-ends de neige, avec une petite piste de luge pour enfants, chiens et accompagnants:
la trace de skieurs de fond est déjà faite avant le passage de la machine à faire les rails:
le dernier rayon de soleil et un chemin bien damé par les promeneurs de la première neige:
après 6 heures de neige et plein de rencontres fructueuses, il est le moment de rentrer et de penser au lieu de la prochaine course, certainement aussi en plaine, car la neige va recommencer de tomber demain; avec la neige à la maison, ce sera une journée de repos bienvenue!
Bien reposé, un peu courbaturé, je me suis moins fatigué que Saskia, qui a eu plus de 3heures de neige. Comme il a bien neigé jusqu'en bas, inutile d'aller très loin pour brasser 20cm de belle poudreuse! Détachée, Saskia a creusé, couru et joué avec des chiens sans montrer le moindre signe de fatigue:
La neige continue de tomber jusqu'au lac Léman, assurant du bonheur dans le jardin...
cette fois, je décide de lui offrir une autre façon de se défouler, la LIBERTE:
mais Saskia n'en profite pas pour s'échapper, au risque de traverser la voie de chemin de fer ou la route en contrebas; elle se contente de creuser:
il commence à faire trop chaud et je la rattache pour rentrer:
Troisième course, un peu plus haut que les vignes, à Chexbres:
autre ambiance ici, à 600m d'altitude, des congères:
et de la neige poudreuse comme au début de la journée, à St-Légier:
Saskia retrouve un moment de liberté:
en espérant qu'elle en profite pour courir avec le mâle montagne des Pyrénées, mais il n'en est rien:
nous continuons la marche:
la vue sur Puidoux:
Demain, dimanche, après une nuit avec des températures voisines de –10°C, les skis vont bien glisser sur les traces de raquettes à neige d'aujourd'hui...
Comme prévu, beaucoup de traces aujourd'hui, l'idéal pour faire courir Saskia en ski-joering.
Une boucle de 7km au nord-est de Lausanne, que nous n'avons pas pu faire depuis 2 ans, est possible sans traverser la route des Cullayes au point 839, en partant de la Crogne (la boucle tracée représente 11km):
Voici le refuge de la Planie:
les chemins sont damés par les nombreux promeneurs du week-end:
nous rencontrons deux bergers australiens (frère et soeur) de 8 ans:
un cheval que Saskia voudrait suivre:
nous avons rencontré encore plusieurs chiens et promeneurs; pendant les jours ouvrables, je crains que les travaux de débardage reprennent et que des tracteurs viennent saccager les traces:
Aujourd'hui, trop de neige pour skier, mais Saskia va quand même pouvoir se défouler...
Aux Paccots, à un quart d'heure de chez moi, avec –4°, la neige n'est pas mouillée comme à Vevey, mais voilà le résultat des nouvelles chutes de neige:
il poursuit Saskia, qui se réfugie sur un tas de neige:
j'essaie de me rapprocher de Saskia, pour lui donner un moment de liberté, mais elle ne comprend pas tout de suite mon intention:
enfin, la folle poursuite sur la piste de ski:
mais Saskia est plus rapide:
et le bouvier abandonne la course, laissant revenir Saskia seule:
après plusieurs va-et-vient:
au moins, elle revient, mais pas vers moi:
je dois aller la chercher avant qu'elle donne une leçon complète de creusage au jeune bouvier:
et c'est en laisse qu'elle joue encore un moment avec son copain:
nous avons eu de la chance que les pistes de ski étaient fermées et que les chiens ont pu courir sur la neige damée recouverte par la fraîche, datant de la nuit passée!
et avec un enneigement extraordinaire pour un début décembre:
La Vallée de Joux est connue pour ses grands froids, en particulier les combes du Marchairuz, alors départ pour le col du Marchairuz:
Saskia n'est pas déçue avec 1m50 de neige et une température glaciale, –22°C ce matin, d'après le patron du restaurant!
Mais j'ai besoin d'une boisson chaude avant la première course de ski-joering:
alors que Saskia préférerait y aller tout de suite:
voilà la chienne berger des Pyrénées de l'hôtel:
Saskia est pleine d'enthousiasme:
mais rien n'est tracé ici et je dois chercher un endroit où elle peut marcher sans nager dans la poudreuse:
les pistes de fond dans les combes ne m'intéressent pas:
et il est impossible de sortir de la route ailleurs:
en plus le thermomètre de la voiture indique –23°C, donc il doit faire –30° dans la zone de brume au fond de cette combe, encore à l'ombre:
nous descendons alors au Brassus:
pour aller au Bas du Chenit:
l'Orbe fume comme une rivière chaude:
Saskia décide de suivre une trace de renard, pourquoi pas:
il est temps d'aller manger, au Rocheray par exemple:
où Saskia est toujours bien accueillie:
après un excellent repas, nous allons faire encore deux petites courses, jusqu'à la tombée de la nuit, pour profiter au maximum de cette magnifique journée; la suite, avec de nouveaux paysages extraordinaires, c'est pour demain...
Depuis le restaurant du Rocheray, le chemin qui longe le lac de Joux est dégagé pour les promeneurs à pieds:
mais convient aussi au ski-joering:
cette extrémité du lac est déjà prise par la glace:
mais je n'ose pas m'y aventurer, alors que Saskia trouve idéale la petite couche de neige sur la glace:
j'en profite pour admirer le paysage jusqu'à la Dent de Vaulion:
la réserve naturelle de la Tête du Lac:
le train régional de la Vallée de Joux quitte La Golisse:
nous quittons le plus grand lac de la vallée pour le plus petit, le Lac Ter (ou troisième lac):
Saskia ne suit pas le skieur qui est venu tester l'épaisseur de la glace:
le soleil illumine la Dent de Vaulion de ses derniers feux:
un autre feu s'est déclaré à l'opposé:
Saskia ronge un objet curieux qu'elle découvre pour la première fois, une massette de roseau:
elle va devoir porter la barbe jusqu'à ce que je l'aide à se défaire de ce coton:
toujours intéressée par les petites traces:
l'incendie, presque éteint, d'une ferme rurale au Lieu:
au retour, le thermomètre indique –17°C, alors qu'en milieu de journée, il faisait presque trop chaud!
il fera encore –20° cette nuit, mais le redoux durable et prévisible va mettre en pause le ski avec Saskia après cette dernière boucle de 11km dans le Jorat, toujours vers la Planie:
ce que je craignais dans le Jorat est bien arrivé:
nous sortons de la sinistre forêt pour les grandes étendues vers les Cullayes, où l'on aperçoit le parc des chevaux:
et Saskia profite une dernière fois de cette belle neige:
à quand la prochaine neige en plaine?
J'ai de la chance d'habiter près des montagnes, et il faudra aller plus haut pour retrouver ce bonheur...