... donc finalement sa "proprio" ne le voulait donc plus ... avec tout ce "cinéma" qu'elle t'avait fait ... ..enfin bon, le destin voulait sans doute que ce soit jiro, ..et le destin a donc trouvé on ne pouvait mieux adapté aux conditions réunies ...!!!
BlaiseAdministrateurMessages : 4859 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
Oui, elle ne voulait plus Snoupy, mais trouvait que je le fatiguais trop en lui usant les pattes...
Jiro s'est bien habitué à ce rythme, après quelques bonnes fatigues au début!
Ils n'ont de loin pas été aussi sollicités qu'à la Grande Odyssée des Alpes ou qu'à la Yukon Quest!!! Les pointes de vitesse étaient toujours suivies de pauses et la traction n'a pas été l'objectif essentiel.
Hélas non, pas cette fois, pour éviter que Jiro soit jaloux et surtout pour éviter de se faire tremper: il pleuvait par moment et le vent soufflait en rafales; je n'ai pas trouvé d'endroit sympa pour fêter ma petite Saskia, à part quelques névés de jeu, entre les averses et le chocolat chaud au bistrot du col pour laisser passer une tempête de pluie orageuse.
Ni Saskia, ni Jiro n'aiment la pluie; Saskia ne s'est pas roulée dans la neige une seule fois, même pendant les quelques accalmies! Ce jour, il aurait fallu monter à plus de 3500m pour avoir de la meilleure neige.
Tout comme l'année passée, Saskia a eu plus de chance le 20 juin 2011:
là, c'était la totale!
en 2010, son anniversaire était également réussi:
en 2009, mon activité professionnelle m'avait empêché de faire la fête à Saskia, ce qui m'avait obligé d'attendre la neige fraîche, comme ici en juillet 2009, dans des conditions rendant impossible toute randonnée sur le glacier des Diablerets:
et en 2008, Saskia avait fait une course de montagne avec Nykyt le lendemain de son anniversaire, soit le samedi 21 juin, au même endroit que le 12 juin de cette année:
le lac avait en partie dégelé:
Nykyt, alors âgée de 12 ans, se couchait à chaque pause photo:
Saskia est venue chez moi le jour de l'anniversaire des 11 ans de Nykyt, soit le 10 novembre 2007, dans un triste état, mais les sports de neige:
et la stérilisation:
lui ont donné de l'appétit et permis de venir aussi belle qu'aujourd'hui...
Le bonheur revient... le 24 juin à la combe de Barrasson!
Après la canicule (heureusement pas trop longue), les orages de grêle:
et les nombreux blessés sans compter les dégâts pour des centaines de millions d'€... , c'est la neige qui revient pour le plus grand bonheur de mes petits loups:
la nouvelle neige, soufflée, n'a pas réussi à recouvrir l'ancienne couche qui a souffert de la chaleur.
une ancienne trace de ski est restée:
la fonte a heureusement été ralentie par quelques heures de regel et les torrents ne sont plus aussi dangereux:
plus haut, le paysage est vraiment polaire:
Saskia retrouve son "roule-neige" favori:
mais la tempête se renforce au-dessus de 2500m d'altitude:
formant des congères aux endroits un peu abrités, comme en plein hiver:
le petit lac est à peine dégelé:
en-dessous de 2400m, la visibilité est meilleure:
et le vent moins fort, ce qui remotive Saskia et Jiro au jeu:
la route du col du Grand St-Bernard est maintenant bien dégagée:
une éclaircie a pour corollaire une transformation rapide de la neige:
la neige s'est bien transformée depuis le départ, deux heures plus tôt, et mes souliers commencent à être mouillés...
Mes louloups s'entendent à merveille, mais je dois faire attention en rencontrant d'autres chiens: Saskia n'apprécie pas trop que Jiro se rapproche de certaines chiennes et Jiro ne laisse pas Saskia jouer avec ses anciens copains...
Pour moi, ce ne sont pas les "beaux jours", mais les pires qui vont arriver! A la place de la neige, il y aura des bouses de vaches, de la boue, des moustiques et des taons, des fils de fer barbelés ou électrifiés partout; les promenades en basse altitude ne seront possibles que dans les zones urbaines et agricoles sans tiques ni puces de canards... En bref la saison morte pour nous, avec au mieux deux heures de promenade par jour et des chiens qui dorment 20 heures par jour, de 9h à 19h en plus des nuits! Sauf si la canicule ne vient pas et que la neige reste au moins au glacier 3000...
De toute façon, même lorsqu'il y a du monde en montagne, les endroits où nous allons sont déserts, loin des grandes stations: il n'y avait aucune trace au col de Barrasson, mais le petit tour au col du Grand St-Bernard était pour satisfaire ma curiosité et pour voir l'accès à une montagne que j'ai mise au programme cette année: le Mont Fourchon (2900m), du côté italien et encore skiable!
Ce modeste sommet de 2902m d'altitude est facilement accessible depuis la route du col du Grand St-Bernard, côté italien:
pour faire une boucle, je vais monter en contournant la Tour des Fous par la droite et redescendre par la combe à gauche, afin de profiter de la neige, plus agréable à la descente qu'à la montée:
les torrents sous la neige pouvant présenter des pièges dangereux, il est plus prudent de les franchir tôt le matin, lorsque la neige est encore dure:
le but de la course est la montagne blanche au fond à gauche:
la neige n'est plus lisse comme avant, ce qui rend la marche moins agréable lorsqu'elle est dure et ne donne pas envie à Saskia de se rouler; Jiro la pousse au jeu:
Oui, et cette course de ski de randonnée, une grande classique en peaux de phoque, est encore possible sans devoir porter les skis (sauf pour traverser la route!) depuis le grand parc environ 200m plus bas que le col, cette année jusqu'à mi-juillet, normalement jusque vers le 20 juin. Des skieurs pourront venir ici jusqu'en août, à condition de porter leurs skis jusque dans la grande combe et de se contenter de cette neige ressemblant à de la tôle ondulée... pour les skieurs de piste, il restera la Grande Motte à Tignes, le glacier de la Girose près de la Meije, et aussi le Petit Cervin à Zermatt ainsi que le glacier de Saas Fee et celui du Corvatsch à St-Moritz...
Après les jeux des petits loups et les sauts de Jiro, tellement heureux dans son élément, nous continuons l'ascension du Mont Fourchon:
derrière Saskia et Jiro, on aperçoit le Pain de Sucre, sommet de 2900m d'altitude:
la neige commence à ramollir:
toujours le Pain de Sucre, mais fumant comme en sortant du four:
des skieurs redescendent déjà:
alors que d'autres arrivent dans la dernière pente raide:
je ne suis pas pressé d'arriver au sommet, profitant d'un petit vent rafraîchissant et de tous les plus beaux points de vue: