roro, tu peux peut-être t'en servir sur le sable ...
Sinon, c'est clair que si les chiens sentent une piste d'animal, plus rien ne compte pour eux et ce n'est pas évident d'anticiper ! donc, tu as raison, il vaut mieux être prévoyant !
BlaiseAdministrateurMessages : 4858 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
Un autre avantage sur les skis, pas de sécurités qui peuvent se déclencher quand il ne faut pas, et rester bloquées lorsqu'il faudrait qu'elles se déclenchent. Et puis en Yooner même si on tombe on ne tombe pas de bien haut.
C'est bien vrai, j'apprécie le fait de prendre autant de plaisir qu'avec des skis sans avoir besoin d'enfiler des chaussures à coque et de les fixer aux skis, de pouvoir marcher en portant un engin moins encombrant que des skis etc…
Le fait d'être plus près de la neige a quand même un inconvénient, dont j'ai subi les conséquences aujourd'hui:
l'affiche de la célèbre fromagerie des Charbonnières:
le départ en ski-joering au Poteau (point 1195), en bas à gauche:
nous suivons la frontière jusqu'au minuscule refuge de la Pisserette, puis la Petite Echelle, la Brûlée, le Haut Soulier, quelques km sur une piste de fond puis le retour par la Gentille Neuve et la Gentille Vieille:
comme d'habitude, il est préférable d'éviter les heures chaudes de la journée et nous rentrons de nuit:
juste à temps pour profiter d'un excellent repas à la Taverne Comtoise, à Métabief (25), restaurant que je recommande, Saskia et Jiro ne diraient certainement pas le contraire!
Ils restent à côté de moi, sans bouger la plupart du temps car bien fatigués par les trois heures d'effort… jusqu'à ce que viennent quelques bons petits restes de viande et une friandise spécialement apportée pour eux… A Métabief, il y a un autre resto où ils ne sont pas admis: malgré son nom attractif, l'Etoile des Neiges, est à déconseiller!
Au départ de Chamonix, ni les chiens ni le yooner ne sont admis dans les remontées mécaniques et même sans chiens ni yooner, la balade face au Mont Blanc est interdite sans les raquettes!! il n'est permis que de skier dans cette station, à éviter à tout prix avec des chiens!
Heureusement, j'ai trouvé un itinéraire plus près de la frontière suisse, évitant d'utiliser les installations mécaniques, mais avec 800m de dénivellation à la montée, hors des pistes, en portant le yooner...
Nous voici presque au bout de nos peines, dans un tunnel blanc:
la vue sur le plus haut sommet des Alpes est bien méritée:
les Drus derrière Saskia et l'Aiguille Verte entre les deux:
des conditions de fin avril:
la vue du côté nord:
après une pause nécessaire pour se désaltérer, la neige est complètement pourrie pour la fin de la descente:
voici enfin quelques passages de la descente en yooner:
Oui, quelle différence! J'ai hésité à lui mettre le harnais de trait, mais avec cette chaleur il ne fallait pas trop le pousser à tirer. C'est vrai qu'avec toute cette montée et une descente sans danger en cas de chute, je ne voulais pas l'attacher au collier.
Nous sommes tellement bien en altitude, dans la neige, au-dessus de la pollution et tranquilles dans ces paysages qui changent à tout moment de lumière... que nous y retournons tous les jours sans s'en lasser; Saskia et Jiro y sont heureux et en reviennent en pleine forme, propres, sans tiques et assez fatigués pour passer le reste du temps en appartement.
Nous n'allons pas tous les jours en haute montagne, mais je cherche encore des nouvelles vallées à découvrir, sans parcourir trop de km en voiture. Le petit reportage suivant montre une journée de ski-joering dans les Préalpes.
Située à une trentaine de km au sud de Bern, cette région n'offre que des altitudes modestes:
en une heure de marche, nous sommes arrivés au fond du vallon, où une jolie boucle permet d'éviter des descentes trop raides avec des skis de fond:
aucune piste damée ici, mais de nombreux randonneurs à ski avec peaux de phoque laissent des bonnes traces car les buts de courses ne manquent pas dans cette région:
sympa, le retour au parc sur ce chemin au bord de la rivière:
Cette période printanière de presque trois semaines s'est terminée hier, avec enfin un bon service de neige:
par chance, le dimanche, il y a beaucoup de randonneurs en peaux de phoque qui profitent aussi de la neige, laissant des bonnes traces; je les suis sans peine grâce à la neige collée sous mes skis:
nous avons dépassé le groupe des trois, arrêtés pour enlever les sabots sous leurs peaux:
la neige se met à tomber très fort:
je trouve un toit pour me protéger pendant que j'enlève mes skis, pour gratter la neige durcie par le gel et enduire les semelles de fart liquide:
après une jolie course des petits loups dans la descente, nous retrouvons le pont à nouveau sous plus d'un mètre de neige:
puis la fin de la randonnée sur la route goudronnée:
au parc, la voiture est recouverte d'une dizaine de cm de neige... et ce n'est pas fini!