Une journée bien neigeuse aujourd'hui dans les Préalpes!
Comme annoncé, la neige a remplacé la pluie dès la fin de la nuit, jusque vers 1000m d'altitude.
Le matin, nous étions en-dessus des Paccots:
la neige est très lourde:
mais elle a commencé à tenir sur la route:
du grand bonheur pour Saskia et Jiro:
quand Jiro se secoue:
des branches plient avec le poids de la neige:
après une bonne soupe de chalet, spécialité fribourgeoise: en regardant tomber la neige bien sûr, et presque deux heures de repos pour mes petits loups, j'ai décidé de retrouver l'or blanc, cette fois dans la région des Pléiades:
en espérant que des branches surchargées ne tombent pas sur la route:
ce sentier est obstrué par les manchons de neige:
Jiro est intrigué par un craquement:
nous rentrons en suivant sagement la route:
il y a maintenant 20 cm sur la route et 30 à 35 cm sur l'herbe:
Non, je ne sors les raquettes que lorsqu'elles sont vraiment indispensables, pour faire la trace pour mes petits loups! Et c'est très inconfortable en dévers et pour les descentes; la neige humide de ces jours aurait collé dessous et formé des sabots très lourds...
Oui, maintenant le ciel s'est couvert pour plusieurs jours et la pluie est annoncée jusqu'à 2000m... Aujourd'hui, nous allons encore profiter de la neige, mais sans appareil de photo...
J'espère que nous n'aurons pas besoin de remonter en haute altitude comme en 2011, lorsqu'il fallait monter jusque sur les glaciers de Zermatt le 25 novembre pour trouver de la bonne neige!
A Zermatt, il n'y avait encore aucune trace de neige en fin novembre 2011:
et même le Dom, sommet de 4545m d'altitude, était "pelé":
Heureusement, la neige était tombée en abondance en décembre, puis nous avons connu des records de neige en janvier 2012:
puis de froid en février de cet hiver 2011-2012 bien tardif:
avec cette incroyable banquise sur le lac de Neuchatel, à basse altitude:
Après les nouvelles pluies au sud des Alpes, qui ont fait déborder le Lac Majeur au Tessin, une journée ensoleillée était précieuse en attendant le retour du mauvais temps; en altitude, les températures de ce matin étaient idéales pour Saskia et Jiro:
la neige soufflée n'enfonçait pas trop pour faire l'ascension du Dôme:
la saison hivernale a commencé le 25 octobre et les pistes du glacier sont excellentes:
ces dessins ne sont pas une oeuvre d'art, les tranchées perpendiculaires aux vents dominants servent à retenir la neige:
après la descente jusqu'au petit col, nous entamons la montée sur la crête:
c'est un vrai bain de neige pour Saskia:
ce sommet n'atteint que 3123 m d'altitude:
un regard en arrière, avec la station d'arrivée du téléférique et le pont reliant les deux rochers, qui vient d'être inauguré:
vue en direction de Lausanne, en-dessus de la tête de Saskia:
c'est toujours aussi vert à basse altitude:
après une courte accalmie, le vent se renforce:
ils sont fous dans cette neige:
je resterais bien ici plus longtemps, si je n'avais pas froid aux pieds:
il y a presque 2000m de vide sous nos pieds:
une bonne rafale arrive:
Saskia a l'air de me demander si ça va continuer ce vent:
à chaque arrêt, dos au vent:
encore un petit effort, devant les sommets de plus de 4500m d'altitude:
et le Grand Combin:
et après avoir brassé la neige pendant deux heures, pas de pause ici:
il n'y a aucune photo du retour, mon appareil s'est bloqué à cause de la neige soufflée qui s'est introduite sous le diaphragme et qui a gelé; nous sommes descendus en grande partie sur les pistes balisées.
Oui, d'habitude le givre se dépose du côté ouest, mais là, c'est le vent du sud-sud-est! Toujours ce sacré vent responsable des épisodes méditerranéens à répétition, des fortes pluies dans les Cévennes, le Var, les Alpes maritimes, et aussi le nord de l'Italie; au nord des Alpes, de la douceur hors norme depuis le mois de septembre, ce vent se transformant en foehn après que l'humidité s'est déversée sur les versants sud. Dans les Préalpes du nord des Alpes et le Jura, il y a eu très peu de neige à part le 5 novembre dernier. Si ce temps continue, il n'y aura pas d'hiver!
La LPN (Limite Pluie-Neige) s'étant abaissée vers 1400m d'altitude et une éclaircie fugitive m'ont permis de faire découvrir une nouvelle grande promenade à mes petits loups.
dès 1600m, le paysage devient féerique:
Leysin et les Tours d'Aï (2330m):
vers le lac Léman:
Monthey:
le dernier chalet des Lués, après le Mazot des Dames, est un magnifique point de vue sur la vallée du Rhône:
le Grand Muveran, à gauche, dépasse 3000m, tandis que la Pointe des Savolaires n'atteint même pas 2300m:
le sommet des Diablerets (3210m) cache les grands glaciers vers lesquels nous allons si souvent:
de retour à Javerne, l'unique rencontre de ce dimanche est une famille russe qui n'est montée que pour la neige:
niet, Jiro, par pitié, n'enlève pas la pive!
après 3 heures de marche, nous allons repasser en-dessous de la LPN:
Ils ont fait 1200m de dénivellation, en voiture, uniquement pour tripoter de la neige!
Aujourd'hui, la LPN est descendue un peu plus bas, puisque le blanc est arrivé jusque vers 1200m d'altitude.
J'ai alors décidé de monter vers 1500m, en voiture sur la route d'accès à la Grande Bonavau jusque vers 1350m, afin de ne marcher que dans la neige évidemment:
cette neige est très lourde, mais au moins il y en a:
voilà un passage détestable, où il faut porter les chiens lorsque les clôtures de barbelés nous forcent à l'utiliser: après le départ du bétail, on peut facilement le contourner, mais s'il est caché par une couche de neige tendre, c'est un sale piège; en descendant par ici en ski-joering, il faut connaître son existence pour freiner les chiens et éviter des pattes cassées...
40cm de neige à brasser, ça les fatigue: nous ne dépassons pas les deux heures de marche;
derrière eux, la Dent de Lys serait visible sans le brouillard:
l'importante couche de neige, tombée ces deux derniers jours sur un sol toujours chaud, glisse sur les pentes raides; un grondement sourd retient mon attention: ...trop tard pour voir descendre la coulée de neige!
Les pluies diluviennes qui ont causé la mort de 4 personnes au Tessin se sont transformées en neige dans les Alpes, où il est tombé plus d'un mètre au-dessus de 2000m.
18 novembre, 18ème jour de neige depuis le 20 juin dernier, le jour de l'anniversaire des 8 ans de Saskia (depuis la disparition de Nykyt, j'ai choisi ce jour pour enclencher le compteur des journées de neige de l'année à venir)
une nouvelle éclaircie fugitive m'a permis de profiter du paysage:
la silhouette de la Dent de Lys apparaît derrière la brume:
puis le Teysachaux à gauche, et le Moléson:
le paysage de l'Intyamon se dévoile:
voici la ferme dont le nom n'est pas très original:
ici, c'est bien le creux, le bourbier, heureusement recouvert de neige:
le contraste entre le blanc et le vert est saisissant:
100m plus haut, la neige est meilleure et Saskia en profite:
nous retrouvons nos traces pour le retour:
pour quelques minutes, la Dent de Lys est nette:
il y a une année, le 12 novembre:
nous sommes sur la terrasse d'une buvette d'alpage:
ces conditions d'enneigement permettent d'utiliser des routes d'alpage impraticables normalement en hiver:
Aujourd'hui, grand beau temps, un peu chaud pour la neige...
Les quelques 5cm de neige fraîche tombés pendant la soirée, transformés en belle poudreuse grâce à une fin de nuit fraîche, m'ont permis de chausser mes skis:
une journée de rêve:
nous retrouvons nos traces d'hier:
la Dent de Lys va nous priver de soleil jusqu'à la voiture, tant mieux pour la neige qui commençait à coller: