je croyais que tu m'apprenais un nouveau nom de sport de neige, le skin de fond, et j'ai cherché dans mon répertoire, et trouvé ceci: skinul, pas parce que tu as dit que tu ne sais pas skier, mais parce que le ski de fond à écailles, ça glisse moins bien que le ski de fond bien farté, c'est nul pour la compét, personne n'utilise des skis à écailles lors de la course des Mosses, sauf moi, c'est aussi pour cela que je ne m'y inscris pas dans la catégorie ski-joering!
Dans ma vidéo:
tout est filmé avec des skis à écailles et ça va déjà assez vite...
Ok, j'ai corrigé j'avais pas vu le n ! par contre les termes de ski je ne connais rien du tout. Je les découvre depuis une paire d'année au travers de discussions ...avec Saskia et Jiro !
JP90Aventurier Messages : 243 Date de naissance : 30/05/1998 Date d'inscription : 09/11/2014
Personnellement, je ne connais que le ski de fond, le ski-joëring et le ski alpin. Je sais qu'on peut mettre des "peaux" sous les skis alpins pour remonter des pentes sans glisser, ça s'appelle comment ?
BlaiseAdministrateurMessages : 4859 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
Personnellement, je ne connais que le ski de fond, le ski-joëring et le ski alpin. Je sais qu'on peut mettre des "peaux" sous les skis alpins pour remonter des pentes sans glisser, ça s'appelle comment ?
Ce sont des "peaux de phoque", les vraies étant utilisées autrefois par les Inuits, remplacées par de la matière synthétique depuis bien des années; leur extrémité antérieure est attachée sous la semelle du ski et les plus courantes sont autocollantes; il arrive qu'elles se décollent lorsqu'on a dû les enlever pour faire une descente et qu'on les remets humides, il se forme alors une pellicule d'eau ou même de glace qui les empêche de coller à nouveau; les randonneurs les plient en trois pour éviter que le pli se fasse toujours au même endroit et les rangent soigneusement autour de leur corps; ces peaux permettent de glisser dans un sens mais pas à rebrousse-poil, toutefois il est malaisé de laisser les peaux pour effectuer une descente, c'est pourquoi certains skis plus étroits que les skis alpins sont pourvus d'écailles sous leur semelle, cela permet de glisser tout en stoppant les appuis pour éviter de glisser en arrière lors des légères montées. Les compétiteurs de ski de fond utilisent le fartage pour optimiser ces deux fonctions, mais le choix des farts dépend de la température et de la qualité de la neige et un mauvais choix signifie l'abandon d'une course ou le défartage à l'aide d'un fer à repasser chauffé et de chiffons...
Avec mes petits loups, j'utilise des skis de fond de randonnée moyennement étroits à écailles, polyvalents mais peu rapides et qui font des sabots avec certaines neiges; on enfonce moins dans la neige vierge que les skis de fond de compétition trop étroits, faits pour les rails parallèles tracés mécaniquement ou le skating (pas de patineur); ces skis de randonnée sont munis de carres métalliques pour freiner sur les neiges dures ou pistées. J'y mets aussi un peu de fart universel pour éviter les sabots, mais il faut renouveler le sprayage souvent.
Sur les longues pentes de neige dure ou damée, je préfère porter mon yooner (mini monoski sur lequel je suis assis comportant un manche pour freiner et diriger l'engin) à la montée et jouir des descentes comme on peut le voir dans mes nombreuses vidéos.
J'ai aussi utilisé les snowblades, skis étroits et larges, qui permettent de godiller facilement et très court mais se plantent trop facilement comme d'ailleurs le yooner si la neige enfonce. Il fallait les porter à la montée. Il y a une vingtaine d'années, j'utilisais un grand monoski, lourd, de 2m pour les descentes continues en neige profonde.
Le gros problème avec tous les types de skis prévus pour les plats et les montées est le choix des fixations spéciales et parfois coûteuses, avec également les cales pour les talons lors des fortes montées et des couteaux anti-dérapants pour les dévers pentus en neige dure...
Le seul engin qui ne m'a pas attiré est le snowboard (le surf à neige), car sans bâtons, chaque arrêt se fait assis dans la neige et chaque replat est désagréable. Et malheureusement aussi le traîneau à chiens, étant trop lourd pour mes deux petits loups... s'il faut marcher en enfonçant jusqu'aux genoux sur une trace de raquettes à neige trop étroite pour les patins du traîneau, c'est le calvaire, également dans les dévers!
Super, j'ai pigé, dans un sens , ça glisse, dans l'autre ça bloque, comme un cliquet. Et pour éviter que la neige se colle sous les skis, un petit coup de bombe tous les 2 mètres ( là je taquine!). Dommage que ça n'existe pas pour empêcher la boue sous les baskets! La balade canicross était dure cet après midi. Surtout pour les collègues qui ne le font qu'en loisir de temps en temps. En descente, les écailles doivent maintenir les skis un peu droit ? ou gêner certains mouvements ? non ?
BlaiseAdministrateurMessages : 4859 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
Les écailles sont très fines et ne servent à rien sur la neige très dure puisqu'elles ne touchent pas la neige dans ce cas et que ce sont les carres qui conduisent les skis; ces écailles sont comparables à des tuiles sur les toits ou à des tavillons sur les façades exposées aux intempéries comme à la Vallée de Joux: ce n'est pas tout à fait ce profil que j'utilise, mais on voit bien les carres ici.
Ces profils ne conviennent pas: le premier profil n'est efficace que dans les montées et le deuxième, sans rainure, ne permet pas de bien diriger ses skis sur des chemins en légère descente.
Aujourd'hui, j'ai trouvé de la neige mouillée à 1300m d'altitude, pas de boue mais pas de course pour les chiens; il y avait quand même un fourgon à chiens avec un seul chien resté dedans et des traces de traîneau...
J'imagine très bien le gars déçu qui s'est dit "entraînement quand même". C'est ce que j'aurai fait aujourd'hui s'il n'y avait eu personne au RDV. Car je m'étais tapé une heure de route sous la pluie. Merci pour les photos car j'ai cherché vaguement sur le net et pas vu de gros plan. Chercher un objet nous amène plus sur les sites de vente de cet objet.
ANDREJEANAnimateurMessages : 2787 Date de naissance : 14/08/1952 Date d'inscription : 02/02/2014
Altitude ? mais j'étais à 77m et suis monté à 113 mètres !! Avec deux superbes tire-fesses couleur noir et feu. Et les "écailles" sous les baskets étaient limite dangereuses quand on passait sur un des nombreux petits ponts, pourtant revêtus de bandes antidérapantes mais je suis sûr que le moindre givre et c'est la glissade assurée. Surtout tracté à grande vitesse. Mon p'tit loup qui est en apprentissage mettra peu de temps à être trop fort pour atteler en double. S'il pige le kart j'aurai tout gagné.la neige peut-être un jour. Il faut compter huit à dix heures pour y parvenir, mais suis bien allé courir en Suisse.
BlaiseAdministrateurMessages : 4859 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
Le kart, je n'ai pas essayé non plus, d'ailleurs aucun de mes chiens n'a voulu exercer de traction ailleurs que sur neige, sauf pour rattraper un chat ou une autre proie fuyante... La trottinette Kickbike m'a permis de faire courir un peu Saskia, mais elle s'est lassée très vite de toute course sur terre et la trottinette est maintenant plus utile pour un lévrier Salucki... Près de chez moi, il y a trop de dénivellation pour que le kart soit intéressant et sur les routes goudronnées comme au bord des lacs ou dans la plaine du Rhône, ce serait trop dangereux; les rares circuits pour le kart sont pratiquement inexistants ici.