Oui, des chevaux, mais embourbés dans les champs voisins! Il est tombé plus de 70 mm d'eau ces derniers jours et les lacs débordent!!
J'ai vu surtout des oiseaux: hérons cendrés, grandes aigrettes, limicoles, de nombreux goélands leucophées qui flottaient sur les lacs d'accumulation d'eau de pluie (quelques jeunes tout bruns parmi les adultes), milans royaux et derniers milans noirs, buses... Aussi des familles de foulques macroules dans les roseaux et un couple de colverts.
Effectivement, je ne sais pas quel pourcentage de Samoyède elle a, mais sa propriétaire m'a montré sur son portable deux croisés de sa portée, visiblement de couleur brun foncé et l'un d'eux a les yeux très bleus. sa queue a l'allure du Samoyède mais sa tête fait penser à un Dingo!
Il y avait beaucoup de moustiques vers le petit lac et aujourd'hui, il pleut à nouveau...
On pourrait le croire effectivement, mais il y a des Huskies très bruns, aux couleurs sombres, même des noirs. La queue touffue et enroulée sur le dos fait penser aux Groenlandais, Akitas et aux Eurasiers... Et cette chienne n'a pas encore un an, donc pas une taille d'adulte. Les images des autres croisés de sa portée m'ont fait penser aux races assez communes ici.
Il rencontre aussi beaucoup de compagnons à 4 pattes à Vevey, et même à 2 pattes:
le cormoran se sèche les ailes:
un baigneur nage sans l'effrayer:
Jiro ne se mouille pas:
des pompiers évacuent l'eau tombée en trop grande quantité ces derniers jours:
le niveau du lac Léman est particulièrement élevé, mais rien à voir avec les lacs de Neuchatel, Bienne etc, qui débordent tous; les bois amenés par les cours d'eau s'accumulent sur les petites plages désertées:
heureusement, ce chemin est sec et va le rester:
Jiro a vu le Héron, mais déteste ces rochers inconfortables:
l'oiseau se laisse approcher à 3 mètres de l'appareil de photo:
Les oiseaux habitués à la civilisation sont presque domestiques ici, comme les moineaux, pigeons, mouettes, colverts qui viennent parfois picorer dans la main! Des tourbillons de goélands suivent le bateau de pêche dès qu'ils l'entendent, quittant alors les toits où ils passent des heures à l'attendre; certains se posent même sur les bords du bateau, le héron sur le toit, suivant le pêcheur jusque dans son hangar!
Des moineaux et merles entrent dans la maison de la chienne Patou:
hier, cette merlette s'était invitée mais, pour la faire sortir par une fenêtre, il a fallu démonter une étagère et éloigner Jiro, qui l'a effrayée; Nusky avait malheureusement attrapé un moineau imprudent; heureusement qu'aucun chat ne fréquente ce jardin habité par les passereaux!
En pleine nature, les oiseaux sont très craintifs, à part les rouge-queue.
Oui, le jeune héron cendré est sans doute si peu craintif pour cette raison; il a grandi dans l'environnement du port de Vevey, nourri par le pêcheur. Les adultes se laissent moins facilement approcher.
A une époque où j'avais 5 huskies dans la maison, un beau jour, une chouette est tombée de la cheminée, provoquant une émeute parmi les chiens ... très dur de la faire sortir par une fenêtre tout en maîtrisant les chiens !
BlaiseAdministrateurMessages : 5098 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
J'ai hébergé une chauve-souris récemment, qui s'est reposée plusieurs heures sur un rebord près du plafond et elle s'y accrochait pour y rester, malgré l'ouverture des fenêtres. Jiro ne l'a même pas effrayée et j'avais attendu qu'elle sorte sans la pousser dehors. Pas de chance, aucune image présentable! Cette minuscule pipistrelle était presque invisible sur la photo.
Aujourd'hui, encore une balade au bord du lac Léman, qui déborde par endroits:
ces deux jeunes goélands leucophées devraient être à plus d'un mètre au-dessus de l'eau; leurs petits cris rappellent ceux des martinets noirs:
les adultes sont perchés sur les toits des environs:
j'ai attendu en vain une séance de nourrissage où les immatures tapent doucement avec leur bec sur la tache rouge de leurs parents pour qu'ils régurgitent de la nourriture... je l'avais observé l'année passée sur le toit d'en face avec ma petite longue-vue; ce printemps, les deux poussins sont hélas morts de froid le 11 mai, après s'être égarés sur une face depuis laquelle leur retour à l'abri de la cheminée sous laquelle ils ont vu le jour était impossible, trempés par une grosse averse et un vent froid... le lendemain, les parents avaient fait le deuil de leurs poussins morts: comment ces minuscules bébés avaient-ils réussi à franchir l'arête de tuiles pour se retrouver sur la mauvaise face du toit...
auparavant, j'avais assisté à un accouplement, et ceci devant les Dents du Midi:
j'avais espéré revivre toute l'animation de l'année précédente, 3 poussins grandissant sur ce toit, avec les parents qui chassaient les corneilles et autres oiseaux indésirables, les vocalises variées des oiseaux, jusqu'aux essais des ailes:
Voici maintenant le port de la Tour-de-Peilz:
puis, à l'entrée de Vevey, l'embouchure d'un ruisseau canalisé, un lieu de rassemblement idéal, bien protégé des chiens, où la nourriture est abondante:
en hiver, des centaines d'oiseaux profitent de la nourriture lancée par les promeneurs; les canards les plus courants sont les colverts, morillons, harles bièvres, nettes rousses, un canard mandarin y a passé l'hiver dernier.
Jiro face à un cygne agressif:
ce cygne n'a pas peur de lui, il attaque tous les chiens: il est vrai que l'attaque est la meilleure défense!
le port de Vevey abrite aussi de nombreux canards:
Ce n'est pas toujours que je prends mon appareil de photo lorsque Jiro va au bord du lac, mais cette fois je voulais surtout montrer le niveau de l'eau exceptionnellement haut...
Il y a souvent des oiseaux intéressants à observer, même courants comme les mouettes rieuses, revenues en petit nombre après 2 mois d'absence presque totale, car elles ont niché dans des roseaux inaccessibles aux prédateurs. En hiver, elles sont bien plus nombreuses que les goélands à Vevey:
et savent où trouver la tranquillité:
Les goélands leucophées étaient autrefois appelés goélands argentés à pattes jaunes; ils ont peu à peu occupé tous les lieux de vie et de nidification, laissant de moins en moins de place aux autres goélands, retournés en mer; les argentés sont nombreux le long des côtes de la mer du Nord et nichent également sur des toits; mais pas n'importe lesquels, il faut pouvoir s'abriter du vent et du soleil. Cette vidéo montre bien la croissance des poussins de l'espèce proche de celle que j'ai observée, mais tellement ressemblante:
les juvéniles crient comme des milans noirs lorsqu'ils essaient leurs ailes! en mi-juillet, ils quittent définitivement les lieux pour éviter la consanguinité; au mois de mars, je n'ai observé que des adultes, blancs et gris avec le bec jaune à partir de 3 ans au moins.
La pommeraie, Jiro n'y rencontrera sans doute pas de copains.
Effectivement, même s'il ne connaissait pas cet endroit, où nous étions arrivés par hasard, pour échapper à la pluie, il préfère de loin rencontrer des congénères qu'il adore...
Epuisant, surtout après une cinquantaine de marches d'escalier à gravir, dont 41 en colimaçon sur 5 paliers: ce qui m'avait déjà forcé à me séparer de ma première chienne Nyk (9 mois avant sa mort, mais elle avait le foie malade) pour qu'elle retrouve le grand enclos de ses copains d'attelage dans le Jura, au prix de seulement 5 marches séparant le jardin de l'appartement:
Saskia n'a pas eu de problèmes d'articulations aux pattes, puisqu'elle grimpait les escaliers mieux que Jiro à plus de 14 ans et elle a pu rester à Vevey jusqu'à son dernier jour!
Jiro ne savait pas qu'il venait de passer sa dernière nuit sur "sa" terrasse, resté au frais malgré une petite averse:
désormais, il ne devra plus escalader que des pas de portes, puisqu'il sera définitivement en pension chez sa copine Patou, au frais avec en plus la jouissance d'un jardin bien clôturé:
d'ailleurs, il venait d'y passer les 5 jours de la dernière canicule:
Il ne changera pas de propriétaire, puisque je viendrai souvent le prendre en voiture pour des jolies promenades, mais plutôt à plat... Après plus de 8 ans et 7 mois de vie commune, nous sommes très attachés, même s'il n'aime plus mon appartement, trop chaud en été et sans sa chère Saskia...
Il ne peut plus faire de grandes courses en montagne, comme son maître, souffrant également d'arthrose; heureusement que je peux le rejoindre en moins de 10 minutes de route!
Si on se fie au site: https://calcul-age-chien.com/ Jiro aurait un "âge humain" équivalent à 75 ans et la chienne Patou un âge supérieur à 120 ans!
Si je considère que les Beaucerons sont des "grands chiens" Gyetis aurait 95 ans. Eh bien j'espère avoir une forme comme ça à cet âge ! Mais il est vrai que les Beaucerons finissent d'un coup, en quelques mois ils s'amoindrissent. Je préfère ne pas calculer ni y penser. par ce que ça me fait le même effet qu'à toi. En tout cas ils ont l'air bien ensemble, les deux "grands blancs' !!