J'ai entendu aux nouvelles que le pompage de l'eau pour irriguer est interdit, les fontaines ne coulent plus etc. Mais des orages sont enfin arrivés sur les Alpes, ce qui pourrait redonner un peu d'eau aux rivières... pas assez pour les nappes phréatiques, complètement vides par endroits.
Heureusement que le niveau du lac Léman est remonté, grâce à la fonte partielle des glaciers... Les oiseaux lacustres, ainsi que les Milans noirs, ont profité de ce printemps anormalement chaud et sec.
Voici une observation exceptionnelle, pendant que Jiro est resté calme, tenu par sa maîtresse:
les 11 poussins de la maman Harle bièvre, dérangés, vont rejoindre une famille de Colverts:
les Colverts:
les deux familles réunies:
les petits poussins plongent déjà:
ils ressemblent tous à leur mère:
ce Colvert mâle est un intrus inoffensif:
les canards se mélangent entre les deux Hippocampes de l'artiste Edouard Marcel Sandoz:
la course des poussins sur l'eau, pour poursuivre un banc de petits poissons:
le calme au coucher du soleil:
et le retour à l'Aviron, pour passer la nuit, espérons en sécurité:
Retour au sujet, lui aussi a suivi la balade des canetons:
Jiro dort maintenant depuis bien quelques heures!
P.S. La distance parcourue à la nage par les poussins Harles bièvres... et par nous, les accompagnants à pied:
Et ce matin, sans Jiro, j'ai sans doute retrouvé l'un des poussins des Goélands du toit d'en face, devenus Grisards, au lac, sur la rive d'accès le plus proche et facile:
la plupart sont très craintifs après leur début de vie sur les toits, bien plus que les canards habitués aux hommes, mais ce jeune a semblé me reconnaître puisqu'il m'a vu de nombreuses fois à environ 40 mètres de distance; j'ai suivi toute la période de la croissance des deux poussins depuis qu'un Milan noir a enlevé le troisième.
L'apprentissage de leur envol est très redouté, d'abord face au vent:
le premier vol a failli mal tourner pour le plus avancé des deux, qui s'est senti assez fort pour suivre un groupe d'adultes:
mais, vite fatigué, il a perdu de l'altitude et, contraint de se poser sur ce toit pentu:
après une glissade jusqu'à la barrière à neige, il a réussi à se poser dessus, puis, décrivant des grands cercles au-dessus des maisons, en battant vigoureusement des ailes pour reprendre de la hauteur et retrouver enfin le toit sur lequel il est né!
voilà la dernière image des deux poussins au repos sur leur toit, sous la garde d'un parent:
et le dernier à quitter cet endroit, qui avait réussi à se poser sur la grande cheminée de gauche:
puis le dernier poisson apporté par un parent sur le toit:
libéré des tuiles surchauffées par le soleil, le grisard a de la peine à quitter le sol dur:
J'ai retrouvé à nouveau les poussins des Goélands au bord du lac et pu les approcher à environ 2 mètres:
hier, ils étaient encore nourris par leurs parents, même s'il volent déjà très bien; l'un d'eux est revenu sur le toit d'en face pour recevoir son poisson, mais cet après-midi, j'ai remarqué que, malgré ses sifflements insistants, il n'a rien obtenu. Il a fait très chaud, 31°C à l'ombre, et le parent voulait profiter de l'ombre de cette cheminée:
Ces oiseaux n'ont jamais observé Jiro sur ma terrasse et s'ils l'avaient vu au bord du lac, ils se seraient vite envolés.
Cette incroyable famille de Harles bièvres se serait aussi vite éloignée à la nage, et je n'aurais pas cette photo:
Revu les 17 canetons emmenés par la cane Harle bièvre, et aussi les grisards (jeunes Goélands) qui apprennent la vie d'adulte, moins de 2 mois après leur sortie de l'oeuf..., les Milans noirs, martinets noirs... sont encore plus rapides, puisqu'ils s'apprêtent à partir déjà pour un long voyage au Sud et nous quittent en principe à la fin de ce mois! Nos Goélands ne migrent pas, on les retrouve le plus souvent derrière un bateau de pêche:
et, plus tard dans la saison, dans les champs fraîchement labourés, pour avaler insectes et rongeurs:
Mais revenons à Jiro, qui n'a aucun intérêt pour ces oiseaux, et fait une jolie rencontre:
la jeune chienne Golden transporte 4 prunes achetées au marché de Vevey, hélas pas des biscuits pour chiens, d'ailleurs il va en recevoir après:
c'est un bisou caché, pas une tentative de carottage:
Il voulait seulement jouer avec la jolie chienne, qui n'a pas lâché les prunes, car le transport fait partie de son travail... eh oui, une travailleuse imperturbable!
Le soir, après une chaude journée, Jiro est souvent emmené au bord du lac, où il a le plus de chances de faire des rencontres sympa, parfois de se faire caresser.
Il a aussi revu la célèbre famille de Harles bièvres, qui s'est encore agrandie:
Les poussins de plusieurs canes sont souvent emmenés par une nounou protectrice, voire deux femelles, alors que les mâles sont partis bien loin d'ici pour refaire leur plumage.
Ces jeunes Harles arrivent de mieux en mieux à sauter hors de l'eau pour atteindre le ponton, mais certains glissent encore et retombent à l'eau. Ils ont appris à grimper sur le dos de leur mère dès leur jeune âge, devenant vite agiles.
A la tombée de la nuit, les canetons se sont séparés en deux groupes, chaque groupe de poussins accompagnés par leur propre maman:
Ils vont tous passer la nuit sur ce ponton flottant utilisé pour le départ des avirons, un sol plus confortable que du béton ou de la pierre, mais facile d'accès aux renards, d'où la surveillance efficace des mères.
La moitié Est de la digue du fond, entourée d'eau, est réservée aux Goélands, alors qu'une partie, jusqu'à l'extrémité Ouest, est le territoire des Mouettes. Les jeunes grisards qui côtoient les adultes sont désormais capables de s'envoler facilement, mais réclament encore de la nourriture. Même de nuit, on les reconnait facilement avec leurs petits cris flûtés et sifflements, alors que les adultes ont une voix bien plus forte... agaçant certaines personnes, comme celles qui ne supportent pas le cri du coq... ni les cloches des vaches, mais admettent les vrombissements de certaines motos...
Jiro n'a pas effrayé les canetons, pourtant s'approchant à moins de 10 mètres d'eux, sur la digue parallèle; il les a regardés sans geste de prédation. Ces canards ont compris qu'il ne représente aucune menace pour eux. Les Goélands sont nettement plus craintifs.
Jiro, resté à l'ombre dans son jardin par cette nouvelle grosse chaleur, aurait fait une belle rencontre en cette fin de matinée, près du parc à chiens de Vevey, le jeune Shiba qu'il adorait:
et deux Akitas très sociables et joueurs:
le jeune blanc rappelle les merveilleux souvenirs vécus avec son copain le plus proche, Nusky, le Husky x Akita hélas décédé bien trop jeune (à 5 ans et 4 mois), il y a de ça deux ans et 6 mois:
Eh oui, encore 26°C au retour de cette balade au clair de lune:
Jiro est fatigué après 1km de marche:
la lune va disparaître derrière cette nappe d'altostratus: si le ciel reste couvert, la température ne va pas descendre pendant la nuit, pour repartir encore plus haut, 36°C sont annoncés...