Comme aujourd'hui, une journée bien remplie avec 3 activités sur neige:

D'abord une brève visite à son amie Patou:







Puis un petite promenade en Gruyère, avec -8°C et un petit vent glacial,
mais un misérable enneigement comme partout en basse altitude:







Et enfin une belle marche dans les Préalpes vers 1300m d'altitude,
avec un enneigement de qualité, et, cerise sur le gâteau, deux heures de soleil,
certes timide, mais tant espéré après la grisaille presque permanente de la plaine:


la pluie, qui a détruit la neige à basse altitude,
a aussi déclenché des avalanches de gros blocs emportant tout sur leur passage:




cette pluie a aussi tassé la neige et rendu la marche possible partout à cette altitude,
sans skis ni raquettes; la bonne dizaine de cm de neige fraîche, poudreuse,
est très agréable mais cache des vieilles traces durcies de pieds enfoncés,
l'idéal pour se tordre une cheville sur les chemins balisés, donc nous les évitons:


tout comme ces anciennes coulées:




un peu de publicité pour le produit local le plus connu:


et c'est le moment de revenir à la voiture,
alors que le soleil a déjà disparu sous le couvercle nuageux:



De retour à la maison, voici la couche de stratus qui s'écoule comme la marée,
descendant en direction du bassin lémanique:

source:   https://mob.roundshot.com/rochersdenaye/
même le Valais était sous cette mer de nuages jusqu'à 1800m d'altitude!

Matière vivante encore préservée du soleil (évidemment absent à Vevey) et de la chaleur,
cette fine couche de neige a formé un rouleau éphémère dans la baignoire sur ma terrasse:

La couche de nuages bas a commencé à se morceler et la nuit passée a bien été la plus froide,
en tout cas pour les stations de l'Est de la Suisse où la nuit était parfaitement claire:

mais ce site n'est pas très fiable, par exemple si une station ne communique pas son altitude,
elle se retrouve automatiquement au niveau de la mer!


Jiro est bien un chien polaire, passant de longs moments sur la terrasse,
même recouverte d'une petite couche de neige bien gelée:


il a attendu l'arrivée du soleil, si rare ces temps:


puis est venu se réchauffer près du radiateur:


Saskia recherchait davantage de confort que lui, surtout à la fin...

Voilà les séquelles de la dernière petite neige chez moi,
vite disparue au soleil, une horreur pour les pattes des chiens:








vivement une bonne pluie pour dissoudre tout ce sel gaspillé!

Donc en voiture pour trouver un endroit propre et éloigné de la foule du dimanche,
voici une combe saupoudrée de neige sur un sol bien gelé:

C'est ainsi que j'ai choisi de refaire une partie du parcours en ski-joering avec Saskia,
le 27 février 2012, alors que nous ne connaissions pas encore Jiro:


mais la moitié du trajet seulement:






Saskia avait parcouru presque autant d'avalanches:




mais pas traversé cette passerelle:


ni ce pâturage parsemé de gros rochers éboulés:














Jiro n'est pas motivé pour aller jusqu'au barrage:


Saskia était au sommet de sa forme:


comme les deux alpinistes sur cette cascade de glace:




nous allons visiter un hameau perdu, totalement isolé du monde en hiver:


mais seulement après avoir décodé cet écriteau en patois de la vallée de Bagnes:


et observé quelques énormes avalanches qui méritent un petit détour:


le village et le camping sont les seuls épargnés:














nous marchons une dizaine de mètres au-dessus de la rivière:


le souffle de cette avalanche a parsemé le champ de débris de végétation:


au loin, toujours ce barrage de Mauvoisin, qui semble inaccessible:


Saskia y était arrivée sans peine:


chaque hiver, des avalanches balaient ces pentes sur plus de 1500m de dénivellation:


les glaçons rapidement formés peu après les intempéries sont déjà condamnés,
surtout sur les pentes exposées au soleil:


à propos du soleil, il n'en reste plus beaucoup lors de notre traversée du "village":






Saskia n'en avait plus non plus, car nous étions rentrés beaucoup plus tard:




un curieux nom pour ce hameau:


nous y étions restés un bon moment, pour le "picnic" et le bronzage:


le ciel se couvre rapidement et la neige s'humidifie lorsque nous quittons cet endroit,
habité seulement quelques mois de l'année:










le retour à Fionnay avec Jiro:


et avec Saskia il y a déjà presque 9 ans:


Fionnay est le dernier village habité de la vallée, encaissé et de plus entouré d'installations
d'exploitation de l'énergie hydraulique:


plus bas, l'accent valaisan transforme torrent en torrin:


Demain, un programme plus habituel, voire une balade de routine dans la région:
il ne s'agit pas d'imposer à nouveau 2 heures de route à Jiro, mais de lui épargner
toute marche dans le sel...

Balade classique aux Pléiades le lendemain, à moins de 10km de Vevey.

Le printemps s'installe durablement après le court épisode bien froid:


la neige résiste encore par endroits, préservant les nombreuses traces d'animaux sauvages:


et n'enfonce pas trop pour le moment, hors des chemins damés...

un arbre tordu au milieu d'une grande prairie,
sur fond montagneux, les Préalpes vaudoises,
quel contraste avec les avalanches et cascades de glace d'hier:


dans cette région, il y a pas mal de possibilités pour les balades,
mais en évitant à tout prix les pistes de ski de fond.

Changement de décor, avec un air de printemps qui se confirme.
Et aussi la chance de rencontrer un congénère sur les hauts de Montreux, à Caux.
Après 5 minutes d'observation et de gestes provocateurs de la part Jiro,
encore perturbé par la solitude, le jeune Husky Genji, qui va sur ses 2 ans,
incite à son tour Jiro au jeu, mais la différence d'âge est là:






















côte à côte, il vont se quitter avec l'espoir de se retrouver prochainement:

Le ciel est toujours poussiéreux depuis la deuxième vague de sable du Sahara:


la veille, bien avant son coucher, on pouvait regarder le soleil sans s'aveugler:

Les oiseaux du lac ne l'intéressent pas: