Effectivement, on a passé de l'hiver à l'été en deux jours à peine:
dans le Vercors, il a fait +15°C à 1000m d'altitude et pas loin de 20°C en Suisse: et il fallait monter à plus de 3600m d'altitude pour trouver une température de 0°C, pour la nième fois de cet hiver estival...
aujourd'hui, promenade au bord du lac Léman plutôt que dans la neige fondue... demain, pareil... faible espoir de revivre une journée comme celle du 19 février dernier, les jours de belle neige se comptent sur les doigts d'une main cet hiver!
Mieux vaut tard que jamais... à 1200m d'altitude, les conditions deviennent enfin hivernales:
derrière Saskia, on aperçoit ce qui reste des poteaux d'une clôture, mesurant environ 1m20 de haut...
et c'est une couche compacte, résultant de nombreuses chutes de neige alternant avec des pluies; ce matin, la neige était poudreuse et maintenant il pleut, alors que d'ici demain soir on attend 50cm de nouvelle neige...
Ce soir, 40cm de nouvelle neige collante après quelques heures de pluie:
Un orage de neige vient d'apporter un nouveau service de neige poudreuse et j'espère bien pouvoir amener Saskia et Jiro au parc à chiens demain matin puisqu'il neige maintenant jusqu'au lac Léman; cet épisode neigeux semble le plus intéressant de l'hiver...
Cet hiver, il a fallu attendre longtemps pour retrouver un enneigement presque normal au-dessus de 1200m d'altitude, alors qu'en plaine, les chiens n'ont pu que rarement se retrouver pour jouer dans le parc d'ébats:
le parc devenu boueux dès les premiers rayons de soleil, nous débarquons à 1200m d'altitude après un quart d'heure de route:
la piste de ski de fond étant pour une fois excellente, nous devons enfin respecter ce panneau séparatif:
et sortir des pistes pour éviter de se retrouver toujours sur les mêmes traces de raquettes à neige qu'on suit le plus souvent:
mais voilà, il y a 70 à 80 cm de neige tombés en moins de 2 jours:
je dois tracer la piste pour Saskia et Jiro et faire le chien de tête:
après une boucle dans une neige extravierge, ils veulent aller devant dès que nous retrouvons nos traces:
rien d'exceptionnel, j'ai vu souvent plus de 2m de neige ici!
Les chiens adorent nager dans la neige, mais cherchent les pistes tracées dès qu'ils sont fatigués; je préfère que les grosses chutes de neige se produisent en décembre:
en février 1985, on a connu un épisode avec autant de neige à Vevey!
Le 10 mai 2004, avec ma première chienne Huskie:
elle qui a connu également tant d'aventures: au traîneau dans la neige profonde:
Le lendemain matin, avec -12°C, la neige était encore parfaite dans la même région, à une dizaine de km.
Avec mes skis de fond de randonnée, j'ai fait la trace pour mes petits loups, une chienne Montagne des Pyrénées de 50kg et sa propriétaire, pendant presque 5 heures:
depuis ici, sans la brume, on devrait apercevoir le lac Léman derrière le Mont Pèlerin et devant la chaîne du Jura tout au fond:
enfin un enneigement dans la norme à 1450m d'altitude, soit environ 1m50:
un refuge utile uniquement comme couvert:
a remplacé le vieux chalet privé:
Le soleil de mars ayant rendu la neige trop collante dès la mi-journée pour apprécier la descente, avec des sabots sous les skis, celle-ci était presque aussi pénible que la montée, en faisant encore la trace pour les louloups!
N.B. Il existe bien des farts efficaces empêchant la neige de coller sous les skis; cependant sur les semelles à écailles, les sabots se reforment très vite. Mais si j'avais glissé, les chiens n'auraient pas pu me suivre!!
Après avoir brassé la neige profonde hier avec les skis de rando sans glisser (avec des raquettes, les sabots auraient été encore plus gênants!), les traces de la veille bien durcies nous ont permis de rejoindre à pied le haut des pistes du Rathvel:
Saskia et Jiro peuvent enfin courir à fond, sans traction, car j'arrive à régler ma vitesse de descente sur celle des chiens:
quel bonheur, même si la neige va se transformer de jour en jour, avec la série de beau temps annoncée...