Le deuxième service de neige, plus froid, causé par la fameuse dépression Adrian, avec ses vents tempétueux, a été nettement plus généreux depuis 1200m d'altitude:
après plus de 2 heures de balade dans la neige, comment ne pas reprendre ses habitudes hivernales, avec la fameuse soupe de chalet des Paccots, aux Rosalys:
sans oublier le dessert:
les 4 petits loups fatigués ont l'habitude et dorment sous la table pendant le repas.
L'après-midi, j'offre encore une balade neigeuse à Saskia et Jiro, qui n'ont pas la chance d'avoir un jardin:
cette fois, nous montons vers 1500m d'altitude:
le brouillard se dissipe et les couleurs deviennent superbes:
ce qui me pousse a monter encore plus haut, sur une crête près de 1600m:
belle vue sur le Teysachaux et le Moléson:
et les montagnes de la Gruyère:
encore des belles corniches pour jouer avec la neige:
la fatigue se fait sentir à la descente, heureusement brève car la voiture a pu monter sur la route d'alpage jusqu'à 1500m... c'est l'avantage des premières neiges: on peut encore monter le plus haut possible en voiture, avant de ne plus pouvoir y accéder lorsque ces routes sont recouvertes par des mètres de neige, comme durant l'hiver passé! même en ski-joering, la route prise aujourd'hui peut causer quelques petits problèmes en plein hiver:
Et mes petits loups ont rajeuni de plusieurs années. Ils supportent à nouveau la vie dans mon appartement devenu enfin vivable, maintenant que les températures ont bien chuté et que le ronron du climatiseur a cessé; leur fourrure sent de nouveau le linge propre après avoir déposé sur la neige toute la poussière grise. Le porte-monnaie n'a pas été trop délesté après ces balades proches de la maison, pas besoin d'aller jusqu'à Zermatt ou Saas Fee ou même aux Diablerets cette année, une sorte de compensation après ces 6 mois de disette!
Une balade très particulière, près de Collonges, en Valais, à basse altitude, faute de neige accessible en-dessous de 3000m...
le torrent de l'Aboyeu est silencieux, actuellement à sec; je suppose que, lors des jours de crue, les pierres emportées par ce torrent aboyent...
la centrale électrique hydraulique au fil de l'eau du Rhône:
la Cime de l'Est nous domine depuis ses 3178 m d'altitude:
cette dent pointue est le sommet à l'opposé de la Haute Cime (3257m), l'une des 7 dents du massif des Dents du Midi:
l'usine hydroélectrique est à l'arrêt:
stop, demi-tour ici, Nusky a déjà attrapé une dizaine de tiques en voulant sortir de ce sentier dangereux, puisqu'une glissade impliquerait une noyade certaine dans le Rhône, même si le niveau du fleuve est environ 3m au-dessous de son niveau normal:
devant le Salantin et ses restes de neige, un énorme tas de sable de la carrière qui exploite les déjections de l'Aboyeu:
la preuve par Google:
les Toblerones de la dernière guerre barraient tout le fond de la vallée, dans ce goulet étroit entre les Dents de Morcles et du Midi: là, nous sommes aussi dominés par les Dents de Morcles, altitude 2969m...
ce qui reste de ces pointes de béton reste ressemble à un cimetière:
dans le Jura, les Toblerones sont plus massifs:
et certains sont munis de meurtrières: leur efficacité n'a heureusement pas été testée...
Dans le goulet de la vallée du Rhône se trouvent de nombreux forts; c'est près d'ici, 300m au-dessus du Rhône, que se trouvait la caserne de Savatan, au fond d'un tunnel de 300m, où j'ai fait mon école de recrue; l'armée a été remplacée récemment par la police.
Pour les petits loups, il est temps de se désaltérer:
c'est bien la première fois qu'on marche dans le lit du fleuve:
Balade intéressante, belle vue sur les montagnes si proches, mais avec 18°C, les tiques étaient encore trop nombreuses... par chance, éliminées directement sur la fourrure des chiens, quelques unes écrasées au retour vers les voitures. A surveiller ces prochains jours. Et vivement le froid qui va les neutraliser jusqu'au printemps!
Le castor était hélas invisible, mais mon frère m'a transmis l'une de ses photos de castor:
Hier, le foehn a redonné des températures presque estivales dans les vallées des Alpes suisses:
En plaine, le ciel bâché par une nappe de nuages bas et du soleil au-dessus est maintenant de rigueur, un temps humide désagréable avec une dizaine de degrés sous la grisaille... ce n'est pas la joie!
Pas de tiques ici, malgré une chaleur digne d'un mois de septembre:
un palmier ici, des figuiers, bientôt des bananiers:
des moutons pour désherber, au lieu du glyphosphate:
une excellente initiative à généraliser, surtout au printemps, lorsque les herbes indésirables apparaissent au pied des ceps:
mais hélas, le roundup est ici la solution de facilité pour la majorité des viticulteurs, surtout dans ces vignes pentues... où le sol s'imprègne peu à peu de pesticides, devenant inhabitable pour les vers de terre... et les insectes utiles, diminuant peu à peu la qualité des vins...
Un peu d'eau de pluie, si rare ici cet automne:
Saskia a retrouvé le lézard, malheureusement à sec:
Encore une balade automnale, qui plairait à Noonook!
Comme au bord de la mer:
sauf qu'on reconnaît ici les Dents du Midi:
et quelques canards lacustres:
après les Colverts, un Harle bièvre: plus précisément une femelle...
un drôle d'oiseau qui marche sur l'eau: plus exactement un paddle!
que de décorations sur ce quai Roussy de la Tour-de-Peilz:
Pas trop fatigante la marche à plat, mais j'attends avec impatience la neige, certes demandant plus d'effort avec les pentes, musclant les jambes plutôt qu'usant les cartilages et les articulations sur les sols durs des trottoirs et des quais.
A presque 3000m d'altitude, la webcam montre des pentes désespérément dépourvues de neige, à part la mince couche regelée à l'ombre:
pas étonnant avec +6°C à 3000m et 15°C en plaine... ces prochains jours, le soleil resplendissant va faire place à un temps désespérément gris à basse altitude, plus froid avec la bise, mais toujours sec...
Quelques petits centimètres pour le troisième jour de neige de mes louloups, on est bien loin de ce qu'on avait vécu l'année dernière, soit un 17ème jour de neige le 19 novembre 2018. Une averse de neige en fin d'après-midi avec -4°C, balade imprévue:
cet arbre semble posséder deux pattes blanches:
La lune perce déjà et je crains qu'il ne retombe rien avant plusieurs jours:
Tout à fait, ces quelques cm de poudreuse nous redonnent la LIBERTE, pas celle de détacher les petits loups, trop risquée, mais celle de pouvoir enfin parcourir tous les lieux interdits en été, soit par la présence du bétail et des clôtures, soit par celle des tiques...
Comme prévu, pas de cm supplémentaire depuis hier soir, mais une neige bien conservée pendant la nuit claire, pour le bonheur de tous:
Près de l'entrée du refuge, une sculpture sur bois en cours de réalisation:
derrière la maison et les enclos, un petit parc d'agilité:
les enclos sont confortables:
Saskia visite des niches:
Les chiens des visiteurs sont tous admis, en liberté, dans l'enceinte clôturée et il n'y a pas de disputes:
pas de chien admis à l'étage supérieur, où se trouve un petit musée:
voici St-Roch, dont un aperçu de la biographie est raconté lors de la visite:
Au cours du 14ème siècle, Roch de Montpellier soigna des malades de la peste bubonique, une maladie foudroyante qui tuait les malades en cinq jours. Devenu St-Roch, le bienfaiteur finit par contracter la maladie. Il s'isola alors dans une forêt près de Plaisance pour ne pas contaminer autrui. Seul le chien de chasse du seigneur du voisinage vint le nourrir en lui apportant chaque jour un pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de l'animal, le suivit en forêt, découvrit l'homme malade et décida de le secourir. Saint Roch est généralement représenté avec son chien, qui lui a sauvée la vie, d’où l’expression, pour parler de deux personnes inséparables : « c'est saint Roch et son chien ». Pour certains, cette histoire serait à l'origine du terme de roquet pour désigner un chien.
ici, on ne doit pas toucher les objets exposés, sauf ceux en vente:
L'Oasis des Vétérans est une association reconnue d'utilité publique, dont le but est d'offrir des meilleures conditions de vie à des chiens âgés que les refuges SPA, où ils vivent en box. L'association veut que les pensionnaires retrouvent une vie de famille, et dans des chambres à l'intérieur par mauvais temps. Les chiens dont le propriétaire doit partir à l'hôpital, en EMS, ou décède, sont accueillis ici en priorité, alors que les chiens abandonnés vont dans les SPA. On peut également adopter certains chiens âgés dans ce refuge particulier...