J'ai fait ces parcours aussi bien à pieds qu'avec mes skis, de nombreuses fois, avec ma première Huskie Nyk, puis avec Saskia, puis Saskia et Jiro, enfin Jiro seul, c'est le moment de "levier le pied".
Les deux petits trajets aller-retour pour les accompagner au départ puis pour aller à leur rencontre me suffisent. D'ailleurs je n'arrive plus à suivre.
Autrefois, mes skis me permettaient d'aller à une bonne vitesse et sur des plus longues distances:
Effectivement, les injections de PRP dans les genoux lubrifient mes articulations. Mais il y a le reste... et la physio aide également.
Je viens de réaliser un projet de vieille date, soit rejoindre à pied une île du lac de Gruyère, en faisant la totalité de l'aller-retour, amenant ainsi une série de photos nouvelles.
Voici le plan montrant la partie immergée du parcours:
Jiro était resté devant cette île aux deux tours, alors inaccessible,
devenant une large presqu'île au printemps:
encore un cairn éphémère:
la chienne Patou était à cet endroit le 31 mars 2012:
le niveau du lac était particulièrement bas suite au dernier véritable hiver (froid record en février 2012), une grande partie de l'eau avait été turbinée pour la production d'électricité pendant cet hiver; une telle baisse actuelle de niveau ne résulte pas d'un hiver froid (bien au contraire!), mais de la démographie galopante dans le canton de Fribourg et de la surconsommation d'énergie...
cette balade est très fréquentée et on y rencontre de nombreux chiens:
à droite de l'image, la tour Sud est une ruine inaccessible:
vue depuis l'intérieur de l'escalier:
sur la tour en ruine:
vue d'ensemble du parcours émergé depuis le sommet de la tour restaurée:
Ce n'est pas aussi intéressant que le tour d'un petit lac, puisque c'est un aller-retour. Il y a d'autres chemins plus variés dans la région, dont un sentier depuis le même parc en direction du barrage. C'est un autre projet, pour lequel je pourrais déplacer ma voiture en attendant les marcheurs...
Encore une dizaine de cm de nouvelle neige, humide, entre 1200m et 1300m, cette fois pour Yoko seul, les deux Huskies ayant terminé leur séjour en pension.
A nouveau j'ai participé au début et à la fin du parcours:
après 300m de marche, ma dernière photo avant de retourner à la voiture:
le point de vue au virage avant le Perry:
sans suivre la trace de la voiture qui avait déjà passé, et aussi pour préserver la neige, j'ai préféré redescendre par la route de la Frasse et remonter à leur rencontre:
de retour à la maison, Yoko est bien fatigué après s'être éclaté dans la neige:
Cette neige a déjà presque entièrement disparu, à cause d'un foehn tempétueux faisant grimper le thermomètre jusqu'à 21°C à Vevey. Cet après-midi, marche au bord du lac où les vagues déferlaient comme au bord de la mer, pour le grand bonheur des Goélands, mais pas des cygnes et canards, réfugiés dans le port. Et avec un ciel assombri par le sable venu directement d'Afrique:
on croirait qu'il pleut, mais tout est desséché...
les Dents du Midi ne sont plus visibles depuis Vevey et, même vues d'en face, les webcams les présente bien pâles:
c'est une véritable catastrophe, due à la dépression Nelson, qui a causé des dégâts importants.
Le front froid qui suivra ne devrait pas apporter de neige en-dessous de 1500m d'altitude...
Sous l'autoroute de Lavaux, une rencontre imprévue:
la Chienne de garde est montée pour faire connaissance avec Yoko!
belle entente! pas de problème pour le troupeau, car deux autres Patous protègent les moutons à l'intérieur du parc clôturé:
depuis la route du haut, nous avons vu un couple faire demi-tour, craignant la Chienne qui était couchée à côté du parc et qui s'est levée... en fait pour grimper jusqu'à Yoko! comme nous ne craignons pas les Patous, nous avons continué notre parcours, jusqu'à sa rencontre, qui s'est très bien passée; la fin de notre boucle nous faisant passer sur la route du bas, nous retrouvons la Chienne Patou qui était redescendue pour rejoindre ses moutons; elle nous a reconnus et même venue à notre rencontre pour des caresses! mais à ce moment-là, un autre couple apeuré, avec un Berger australien, s'apprêtait à éviter la Chienne en montant dans les vignes! la gentillesse de la Chienne envers Yoko et les caresses de la propriétaire de Yoko:
les ont un peu rassurés:
ils ont vite passé, se demandant si on n'était pas les propriétaire de la Chienne:
nous restons encore un moment vers les Patous, qui attirent toujours la propriétaire de Yoko; elle les connaît parfaitement après en avoir eu quatre, depuis 1981:
Yoko s'est même permis quelques familiarités:
puis les adieux:
Si les touristes évitent ces Chiens de protection, je crains que certains propriétaires de Patous reçoivent des plaintes de touristes et utilisent cette excuse pour renoncer à en prendre, alors qu'il suffit de passer tranquillement en leur parlant sans peur, ce qui les rassure en montrant que les moutons ne risquent rien avec nous. Les Patous empêchent les touristes de pénétrer au milieu des troupeaux en les éloignant des moutons, en l'absence de clôtures. Il faut favoriser la rencontre des Chiens sociables mais attacher ceux qui sont agressifs. Donc un bon point pour Yoko!
C'est une super balade que vous avez fait ! Tu aurais dû nous montrer ce magnifique endroit plus tôt ...
Et vous avez de la chance de rencontrer ces patous si gentils car je m'en méfie énormément ! Par chance, ce n'est pas en Auvergne que je vais en croiser ...
Très belles photos qui donnent une bonne réputation à ces chiens qui gardent les troupeaux !
BlaiseAdministrateurMessages : 4940 Date de naissance : 01/12/1953 Date d'inscription : 12/10/2011
C'est une promenade classique à 10 minutes de route:
j'ai fait le petit parcours indiqué, soit 2 km, alors que Yoko en fait le double...
Ces Patous sont très gentils avec les randonneurs qui sont calmes et respectueux. Hélas, certains touristes forcent le passage et ne respectent rien. Pour une fois, c'est le visiteur qui obéit aux consignes des Patous et non l'inverse! Les Patous sont mieux sociabilisés qu'au début, où leurs maîtres les voulaient agressifs... Leur éducation est basée sur le respect et la dissuasion, par des aboiements.
C'est une excellente initiative (récente) de faire brouter les "mauvaises herbes" par des moutons dans les vignes. La plupart des vignerons utilisent des herbicides (glyphosate), c'est plus facile mais cela empoisonne peu à peu les terres! Et détruit les vers de terre et insectes, si bien que les parcelles traitées, dont les herbes jaunissent et prennent des couleurs automnales déjà en avril, malgré les bandes herbeuses préservées, sont désertées par les insectes, les oiseaux, les lézards etc ... : Les moutons sont retirés des vignes dès que les bourgeons apparaissent, et, à ce moment, il ne reste plus beaucoup de mauvaises herbes, de plus la terre est enrichie par les crottes des moutons!