Palpitant!! et oui j'ai, lu J.LONDON, les Chercheurs d'Or, Les chasseurs de loups. les noms des acteurs de ces récits sont encore e,n ma mémoire, Les sinistres Wongas, mafiosos de l'époque, le grand désert blanc, pas si désert et la neige gelée à perte de vue...10° positifs, elle va fondre la neige !! mais sans doute gèle-t-elle la nuit?
En tout cas bien trop tôt pour lancer un pari.

Je crois savoir que là-bas, la neige est assez lourde et tassée pour résister à quelques augmentations de température. Cela dit, s'il fait dix degrés en continu, je ne pense pas qu'elle résistera bien longtemps.

En plus s'il fait 10° cela risque de faire venir du vent des régions plus froides. J'imagine les chiens de la SPA dans la tempête!!

Circle city, Alaska : Le champion en titre Brent Sass d’Eureka a traversé le check point, soit le premier quart de la course, tôt ce lundi matin, reprenant la tête dans le jeu de saute-moutons que se livrent les coureurs de tête.
A partir d’ici, Les mushers de la Quest rentrent sur le fleuve Yukon, où , d’après les informations des ouvreurs de la piste les ressacs de glace seront le principal obstacle.
Sass a donné du repos à son équipe de 14 chiens pendant 5 heures et à fait une sieste entre Central et Circle, tandis que Hugh Neff, le musher de Tok et Allen Moore de Two Rivers le dépassaient et arrivaient tard le dimanche au checkpoint avec seulement 8 minutes d’écart, à respectivement 23h29  et 23h37. Neff et Moore, Tout deux avec toujours 14 chiens, ont choisis de nourrir et de donner du repos à leurs équipes.
Mais Sass ne s’est pas attardé à Circle. Son équipe est arrivée à minuit et demi lundi matin et n’est restée que 9 minutes, juste assez longtemps pour Sass pour « piller » dans ses « drop bags » (sacs préparés avant la course et déposés aux différents check points.), emballer sa nourriture, la paille pour les chiens et d’autres provisions dans son sac de traîneau. Il s’est dépêché de remplir  sa bouteille de carburant depuis une réserve situé à côté de la caserne des pompiers et est revenu en courant à son traîneau.
Environ 2O personnes,  spectateurs,  personnel officiel de la course et bénévoles ont observé Sass s’activé.
« je vais descendre sur le fleuve pour voir ce qui se passe, a dit Sass, Les chiens ont l’air bien »
Sass a déclaré ne pas donné d’importance aux blocs de glace.
« C’est comme ça. On ne peut rien y changer » a-t-il déclaré.
Sass a vérifié son équipement encore une fois et enlevé son ancre à neige juste après que Matt Hall, un autre prétendant au titre, arrivait et « garait » ( !) ses 12 chiens.
« En route, en route » Sass encourageait ses chiens tandis qu’ils tiraient fort plongeant dans l’obscurité. « Bons Chiens ! »
Neff, serein, a affirmé s’attendre à ce que Sass se rende directement à Slavin’s Cabin, 58 miles plus loin.
« Nous connaissons les stratégies de chacun », a-t-il dit, « Nous avons tous couru les uns contre les autres pendant des années et nous savons tous que nous avons de très bonnes équipes. Je veux dire qu’à un moment j’ai pensé avoir fait une super étape et tout à coup Allen était juste derrière moi. »
On a interrogé Neff pour savoir s’il avait vu la lampe frontale de Moore derrière lui, Neff a partager la phrase  que la légende du sprint en traîneau à chien, Georges Attla, originaire d’Huslia et mort en 2015, avait dite à Martin Buser, vainquer de l’Iditarod : « Ne jamais regarder derrière soi »
« Et je ne regarde Jamais derrière moi » a déclaré Neff, « bon quand même parfois »
Neff comme Moore ont affirmé que la piste de Central à Circle avait été bien lisse.
Moore a décrit la piste comme « parfaite ».
Moore a précisé qu’il s’était heurté a quelques problèmes un peu plus tôt, sur le trajet jusqu’à Mile 101 : son traineau s’est renversé  sur le côté dans un overflow. (eau de rivière, fleuve, ou lac qui remontent sur la glace). La malchance a fait qu’une de ses jambes s’est retrouvée humide, mais rien de grave »
« Ce n’était pas si pire » a-t’il affirmé.
   http://www.newsminer.com/mushing/yukon_quest/roaring-onto-yukon-river-sass-retakes-quest-lead/article_a85c5328-ce51-11e5-b3fb-6f26bf7b474d.html

Il ne fait pas 10 ° en continu, d'ailleurs les jours bien qu'augmentant très vite sont encore assez courts, ceci dit l'hiver est comme chez nous, relativement doux, au yukon aussi. Quant à la neige, là bas elle n'est pas plus lourde mais les ecarts de temperatures produisent le même résultat que partout : la neige transforme sous les temperatures positives et regele aux negatives, elle se tasse et se compacte. Ceci dit pour ceux qui se rappelle je crois que c'est en 2014 la video assez connu de King sur un bout de piste de l'iditarod sans neige, ça fait quelques années que même dans le nord l'hiver devient capricieux.
Jp si tu veux tu peux trouver d'autres articles sur cbc.

CLASSEMENT

Alors:

Sass
Hall
Brent
Moore
Neff
Hopkins et BRAVO Sébastien qui de la 23e est passé à la 17e place. Pas si mal le French Rookie.

Voilà, j'aurais essayé.

On attend d'autres pronostics

annso a écrit:

Jp si tu veux tu peux trouver d'autres articles sur cbc.

Oh, tu sais, annso, je traduis un peu parce que je suis en vacances, mais je n'ai pas toujours beaucoup de temps (maths sup...). Donc l'alternement des traductions me va très bien et je ne cherche pas à tout prix à en faire.
Si tu veux aussi faire le rapport d'Eagle, ça m'arrangerait...

Sass mène de 2 heures à Eagle, suivit par un paire de sympathiques champions.
Eagle, Alaska – Les meneurs de la Yukon Quest sont arrivés dans le village tôt ce matin mené par  le champion en titre Brent Sass, qui est arrivé à 4h28 sous une pâle aurore verte.
Sass, d’Euréka, était suivit, dans cette communauté du fleuve Yukon située au 375eme miles de la course par les compères Allen Moore, musher de Two Rivers, à 6h23 du matin et Hugh Neff, de Tok, à 6h33. Le héros local Matt Hall, qui a grandit à Eagle, est placé dans les 4 premiers et est arrivé peu après 8 h du matin.
Les mushers ont l’obligation de prendre un repos de 4 h ici. Ensuite ils se dirigeront vers le sommet American culminant à 3 420 pieds, vers la frontière canadienne et vers Dawson City 144 miles de piste plus loin.
« Bons chiens », disait Sass à son équipage pendant qu’il leur donnait des batonnets de bœuf comme encas après les avoir installés dans l’espace réservé aux chiens du check point.  « Vous les gars, vous avez donnez des coups de pieds au cul sur cette étape »
Une mince aurore s’enroule au dessus des têtes tandis que Sass s’apprête à executer toutes les tâches habituelles incombant au musher à l’arrivée sur un check point.
Il a parlé avec l’équipe vétérinaire qui examinait l’équipe, a installé la paille pour les chiens, et a mélangé de l’eau chaude à leur nourriture, et versé l’épais mélange dans des gamelles en métal. Puis il a pénétré dans le bâtiment attribué au check point, la vieille école d’Eagle, pour se restaurer d’un bol d’élan Strogonoff .
Plus tôt dans la course, Sass disait que certains de ses chiens étaient un peu malades (diarrhée) et qu’il avait dû être vigilant pour motiver leur appétit et les maintenir bien hydratés. Il déclarait qu’ils semblaient aller mieux dans les dernières étapes depuis Circle City, et Sass est toujours confiant en ce qui concerne ses chances contre les 10 premières autres équipes, étant donné son allure élevée jusqu’ici.
« Garder mon allure à ce point est plus important que faire la course en tête » déclarait il entre deux bouchées. «  parce que j’ai définitivement plus de vitesse maintenant que par le passé, et qu’il est plus drôle de faire 50 ou 60 miles rapidement que 100 miles lentement.
Sass ne tient pas encore compte de ses concurrents.
Nous sommes encore tous dans notre bulle. C’est chacun sa course pour le moment. »
Sass a demandé à des bénévoles de tracer de nouvelles sections de pistes dures et rapides pour arriver à Eagle afin d’éviter quelques unes des pires crêtes de compressions du fleuve Yukon. Le fleuve a gelé de façon désordonné, ont indiqué les habitants, c’est pourquoi ces larges blocs de glace fracassés ont remonté. »
« Les crêtes de compression sont parfois pénibles, mais c’est juste au croisements, après c’est lisse sur les côtés pour la plupart des miles. » a indiqué Sass. « ça reste intéressant, ça vous garde éveillé. Je tombais de fatiguedans les blocs de glace à un moment. Mais c’est bon je n’ai rien cassé. Ni mes chiens, ni moi. »
Moore le musher de Two Rivers, n’a pas eu cette chance : le guidon de son traîneau a été cassé lors d’un tumultueux passage sur les blocs de glace en arrivant dans Eagle.
« Blocs de glace, il fera..Boom, boom, boom », a plaisanté Moore, décrivant comment son traîneau a rebondi.
http://www.newsminer.com/mushing/sass-leads-by-hours-into-eagle-with-pair-of-fellow/article_8bf8a3b6-cf4c-11e5-8d6f-0bba014db55e.html


JP c'était juste une info, c'est plutôt cool si tu peux en faire d'autres, moi j'essaie d'en faire car je publie sur la page fbk dont j'ai parlé et aussi parce que j'aime cette course, que julien est un ami,que je connais quelques endroits où elle passe, etc... bref quoiqu'il arrive je la suis de près ! C'est clair qu'avec les études que tu fais c'est pas évident, moi je fais ça après le boulot et du coup ben je fais pas plein d'autres trucs :/ ! bonnes vacances !

Ça marche, annso, et merci.
_____________________________________________________________________________
DAWSON CITY, Yukon - Pour la troisième année consécutive, Brent Sass est le premier concurrent de la Yukon Quest à atteindre le Klondike. Le tenant du titre arriva à 12h21, heure locale à Dawson City, le point central de la course de 1000 miles (1600km), mais également le premier arrêt outre la frontière américaine. Il percevra 4 onces (113g ?) de poussière d'or s'il franchit la ligne d'arrivée à Whitehorse, soit environ 4 800 $ (4 240€).

Sass et ses 14 chiens prennent une pause obligatoire de 36 heures. Il était arrivé au checkpoint avec Braeburn, un de ses chiens, confortablement installé dans le traîneau, situation due à la fatigue. Sous la surveillance de fans impatients, Sass passa les vérifications habituelles de la course et présenta son passeport à un douanier canadien.

Faisant route depuis Eagle, en Alaska, les mushers s'attaquent, sur ce tronçon, à l'American Summit, de 3 420 pieds de haut (1 040 m), ainsi qu'à un détour escarpé  de la rivière Yukon à la route Top of the World Highway.
Une déviation vers cette route, ajoutant une montée de 2500 pieds (760m), fut nécessaire à cause d'insurmontables barrières de glace entre l'embouchure de la rivière Fortymile et Dawson City.

Sass décrit cette étape comme une expédition difficile :
"Mes jambes me font vraiment mal maintenant, ça je peux vous le dire, se plaignit le musher de 36 ans, originaire d'Eurêka, aux journalistes attroupés autour de lui au checkpoint. Au lieu d'une rivière plate, nous avons dû grimper sur quelques collines. Je pense que ça nous a bien pris la tête, à moi et à mes chiens."
Sass arriva à Dawson City par une température de 1°C environ. Le fait qu'il arrive le premier à la mi-course est important, mais il lui reste encore beaucoup de chemin à faire.

En effet, deux ans plus tôt, la médaille d'or lui avait échappé après qu'il a souffert d'un choc à la fin de la course, non loin de Braeburn. L'or revint alors à Allen Moore, de Two Rivers, vainqueur de l'édition de 2014.
"C'est effarant, mais la ligne d'arrivée est toujours à Whitehorse. Mais cela signifie que les chiens courent bien... Ça aura été une course intéressante, pour sûr. Pas du tout comme l'année dernière, c'est pourquoi je suis assez heureux d'être ici."

Arborant toujours son habituel sourire malgré sa fatigue apparente, Sass rendit compte d'un problème d'estomac avec lequel ses chiens avaient couru plus tôt dans la course :
"Ils étaient touchés par le stress de la course et furent assez malades les 3 ou 4 premiers jours. L'année dernière, je pouvais leur lancer n'importe quoi, et ils le mangeaient comme des vautours sur une carcasse. Cette année, pour chaque repas, je fais attention à ce qu'ils mangent ; ça me prend juste un peu plus de temps."

Sass fut le premier musher à traverser la frontière, durant la nuit de mardi. Derrière lui, les deux précédents champions Moore et Hugh Neff, de Tok, sont arrivés à Dawson City. Le premier arriva deux heures après Sass et obtint un bisou de sa femme et musher Aliy Zirkle. Selon lui, la seconde place n'est pas mauvaise pour un chemin restant d'environ 500 miles (800km) :
"Ca se passe bien quelques fois, et non d'autres fois. On ne peut jamais savoir à l'avance, déclara-t-il. Ça vous donne juste la possibilité de tenter quelque chose. Donc, ça me convient."

Un peu moins d'une demi-heure plus tard arrivait en troisième position Neff, qui voyait au rabais ses chances de rattraper Sass et Moore, même s'il louait les deux chiens âgés d'un an qu'il avait laissé plus tôt dans la course.
"Je suis juste en mode survie. Je ne pense pas pouvoir talonner les deux autres devant moi, avoua-t-il. En ce qui me concerne, la Quest n'est pas qu'un course, mais aussi un moyen de se tester par différentes situations et de voir ses capacités à faire des choses. C'est pourquoi j'adore tenir bon avec ces deux-là. Ce sont certes des rivaux, mais ce sont aussi de très bons amis.
"Je sais ce que j'ai, et dans la Quest, tout ce que l'on fait est de s'inquiéter de sa propre situation ; et à ce moment-là, quoi qu'il arrive à Braeburn ou partout ailleurs, on fait vraiment partie du jeu. Avant, on passe juste notre chemin sur un parcours."

Neff, 48 ans, décrit Sass comme un modèle à suivre et considère l'admiré Matt Hall comme un "enfant". Il se compare lui-même plus à Dave Dalton, 58 ans, qui participe à sa 26ème édition de la Yukon Quest, et qui est le musher le plus actif.
"C'est comme un échange générationnel, sourit Neff. Maintenant, je suis un ancien. Dieu merci, il y a encore Dave Dalton."

Hall arriva un peu avant 17h (H.L.), soit quatre heures après Neff, en quatrième position, suivi par Ed Hopkins, du Yukon, arrivé à 19h30 (H.L.). Ce dernier, habitant de Tagish Lake, a réalisé la meilleure performance au Canada : une étape de 90 miles (145 km) d'une traite jusqu'à Dawson City. Sa femme, Michelle Phillips, criait et applaudissait, encourageant les chiens dans le couloir du checkpoint.
"Allez, c'est parti, vous y êtes, bon boulot ! cria-t-elle avant d'aller impatiemment s'occuper des chiens."

Hopkins se déclara content d'être de retour au Canada, et affirma n'avoir pas regardé derrière son dos. Cette grande étape était, selon lui, incluse dans son plan de préparation de la course :
"C'était préparé dans les moindres détails... Je m'attendais à ce qu'il y ait une très longue étape, mais les chiens furent assez bons. Il n'y a pas eu de problème majeur."

Hopkins décrivit le parcours long et difficile comme une piste de sprint, sans s'inquiéter de sa position :
"Sous somme juste vers le milieu de la course, non ? Tout peut encore arriver, et généralement, tout arrive. On descend, on remonte, et la totalité n'en sera que meilleure."

Doug Grilliot, l'ordonnateur de la course, considère que ce milieu de course est parfait :
"Cette année, nous avons eu de la chance dans la partie alaskane et jusqu'à Dawson, déclara-t-il mercredi matin. Le parcours était en excellent état."

Il ajouta que le Top of the World Highway était indispensable :
"C'était nécessaire. Nous avons vraiment eu beaucoup de chance d'avoir pu utiliser cette route."

La 33ème édition de la course internationale annuelle de traîneau à chiens de 1000 Miles Yukon Quest avait commencé à Fairbanks, samedi. Un total de 23 mushers (dont 5 venant du Yukon) réalisent cette odyssée jusqu'à Whitehorse. L'année dernière, Sass l'emporta en 9 jours, 12 heures et 49 minutes.

source : Newsminer (cliquer ici)
[center]

Incroyable récit !! Sass est malmené par les éléments mais pas par ses concurrents.

Je n'arrive pas à trouver le classement actuel.

Sass, le Leader de la Quest a quitté Dawson city

Dawson city, Yukon : Ayant pour objectif une nouvelle victoire, le champion en titre Brent Sass a quitté le check point de mi-parcours, menant toujours sur la course de 1000 miles, vendredi un peu avant 0H30 (Heure locale) bien reposé et prêt pour les 5OO miles suivant.
Sass sifflotait en exécutant les derniers préparatifs de départ. Il a parlé à chacun de ces chiens en les chaussant de bottines et en les attelant au traîneau.
Sass et ses chiens semblaient peu enthousiastes pendant la préparation.
« C’est comme cela que je leur apprend à être » a-t-il dit. « Quand je leur dis d’y aller ils y vont. Ils savent que ça ne sert à rien de s’exciter dès maintenant .»
Mais Sass et son équipage, avec les femelles Celia et Sound en tête depuis le début de la course, ont été revigorés au moment de partir.
« En route ! C’est bon ! Allons y ! » a-t-il clamé, et les chiens ont bondi en avant dans leurs harnais, embarquant à vive allure le traîneau derrière eux sur le fleuve Yukon.
Sass et son équipage ont eu 36 heures pour manger et rattraper des heures de sommeil ici au point de confluence du fleuve Yukon et de la rivière Klondike, où les équipes ont monté un camps au calme à un demi mile du quai plus animé de Dawson. Ses chiens installés dans une tente grise foncée, Sass a dormi dans la sienne, son poêle crachant de la fumée et faisant glisser au sol la neige accumulée sur la toile jaune.
A partir d’ici, Sass et les autres mushers vont parcourir 99 miles jusqu’au check-point de Scroggie Creek, le prochain des 5 arrêts officiels avant l’arrivée à WhiteHorse. Sass est suivit par le vainquer des éditions 2013 et 2014 de la Quest, Allen Moore de Two Rivers, dont le départ est prévu environ 2 h après Sass à 2h19 du matin. Sur les traces de Moore, Hugh Neff de Tok, vainqueur en 2012 est à 36 minutes derrière.
Plus tôt, les coureurs de tête s’étaient rendu au briefing donné par le Ranger Canadien John Mitchell, ce dernier ayant sillonné en motoneige une grande partie du parcours canadien de la Quest. Mitch, comme il est connu ici, et ses collègues avec le Groupe de Patrouille de Dawson préparent la trace pour les mushers et exécutent, si nécessaire, les sauvetages.
« nous verrons comment ça se passe » a déclaré Mitchell, « nous n’avons pas encore du sortir chercher quelqu’un, nous espérons donc que cela continuera comme ça. »
Le rapport de Mitchell a été détaillé et a pris plus de 30 minutes. Les grandes lignes tenaient au manque de neige sur le parcours avant la récente chute rendant certains endroits du parcours un peu chaotiques. Dans certaines zones ils ont du aussi remplacer les piquets en bois dont ils se servent habituellement pour baliser la piste. Les loups les ont enlevés, a-t-il mentionné.
« Ceci n’est pas inhabituel. Les petits aiment jouer avec », a rajouté Mitch. « Vous les trouverez sur la piste avec les marques de leurs dents dessus. »
Se tenant avec le groupe de vétérans expérimentés pendant la réunion, l’aventurier norvégien Tom Frode Johansen est le premier « novice » de la course a avoir rallié Dawson peu avant 7 h du matin, jeudi en 7ème position.
Interrogé sur ce qu’il ressentait à propos de son statut de « premier bizut » à ce stade de la course, Johansen avouait ne pas avoir réalisé qu’il était en tête des 7 autres novices encore dans la course.
« Je suis un peu bouleversé, car je n’avais aucun espoir d’être dans la compétition, je n’avais pas connaissance que c’était en train d’arriver » a déclaré Johansen. »C’est une chose très positive pour moi. . ..Je suis extrêmement heureux de la façon dont se déroulent les choses. »
Johansen a dû laisser un chien un peu plus tôt sur la course, mais son équipe mangeait et se comportait bien. Ils se révélaient au-delà de ses espérances après avoir dû partager la saison de mushing entre l’entraînement des chiens et la direction de son entreprise touristique de guide en Norvège.
La course n’a pourtant pas été sans problème pour Johansen. Les périlleuses crêtes de compression sur le fleuve Yukon ont cassé des boulons sur son traîneau, Johansen a alors bricolé une réparation avec des pièces de son . Plus tard, il est rentré dans un arbre et une boîte de stockage sur l’arrière du traîneau est tombé, il a donc dû couper des morceaux d’arbre pour la maintenir à l’arrière.
Johansen n’est pas étranger au milieu extrême et aux épreuves : il a participé en 2006 à une expédition au pôle arctique en traîneau à chiens et a réalisé beaucoup de raids du même type.
« Tous les autres éléments de la course, j’y suis tout à fait préparé. La neige, Le vent, les difficulté à voir la piste, et le dénivelé. Toutes ces choses, j’ai déjà fait. Mais les crêtes de compression jamais » a avoué Johansen. « Vous devez être un danseur, sauter d’un patin sur l’autre . »
Malgré le rapport sur le manque de neige sur la suite de la piste, il a neigé sur Dawsonet sur la piste mercredi et jeudi. La neige fraîche a ralenti les mushers et poussé certains a changé leurs plans, tel Seth Barnes, un autre novice de la Quest, qui désirait diviser les 150 miles de Eagle à Dawson en 3 étapes et qui a finalement dû les faire en 4, pour ménager ses chiens.
« J’ai juste pensé que c’était mieux pour eux avec ces conditions. » déclarait Barnes. « On avait jusqu’à au dessus de la cheville de neige fraiche. Juste de la neige molle et humide, et c’est juste lent. »
http://www.newsminer.com/mushing/yukon_quest/quest-leader-sass-heads-out-of-dawson-city/article_e1681b6a-d168-11e5-9972-5b1ed7d1ec63.html

La course va vraiment commencé maintenant...
http://www.yukonquest.com/fr/results/1072

Merci!! par contre: Dog IN, Dog OUT cela correspond à quoi ?
Sébastien toujours en course mais il ne lui reste que 10 chiens. Cela va commencer d'être dur pour les attelages diminués.

Dog in : nombre de chiens à l'arrivée au check point ; Dog out : nombre de chiens au départ du check point

Avoir moins de chiens n'a pas que des désavantages, avoir un attelage moins long peut être un avantage sur certaines portions de la piste (en l'occurence dans le sens Fairbanks- WH c'est peut être un peu moins un avantage) et moins de chiens à s'occuper = plus de temps pour se reposer, s'il n'y a pas de grosses chutes de neige et qu'il arrive à gérer la motivation et la fatigue de ces chiens, ça peut passer. Je lui souhaite en tout cas, voici une interview à son arrivée à Dawson. https://www.youtube.com/watch?v=8Cm26zEgO_c&feature=youtu.be

Je pige pas là car par exemple Sass: Dog In 14 - Dog Out 13 , il en a gagné un ?
En tout cas merci de ces traductions , c'est superbe! lutter contre les éléments durant des jours avec les loups. En parlant de loups, en reste-t-il au Klondike ?

Oui le rangers parle bien de loups, en plus il y en a même pas mal là bas (Klondike mais aussi Yukon en général) ainsi que grizzly, lynx (et même apparemment puma dans le sud du Yukon)...tous ces grands prédateurs y sont plutôt tranquilles avec une population humaine autour de 35 000 habitants pour près de 500000 m2 de territoire...soit la population d'une petite ville de province (genre sur un territoire grand comme la Suède... et en plus dont l'économie n'est pas basé sur l'élevage donc à part la chasse et la trappe ils sont plutôt peinard...En Alaska et au Yukon il y a un peu partout des panneaux avec "Vous êtes au pays des ours ...avec en suivant toutes les recommandations pour éviter les rencontres, mais on sent vraiment qu'on est plutôt chez eux !

Pour Sass cela signifie qu'il est arrivé au check point avec 14 chiens et qu'il en est reparti avec 13, on ne peut pas "gagner" de chiens sur la course, si un chien est sorti de l'attelage il ne peut plus y revenir.

Le bonheur d'avoir vu tout ça. Sébastien a l'air assez content et en forme. Lui aussi le "rodéo" sur glace l'a remué comme je pense tous les concurrents.
Oui j'avais mal compris pour les In et Out. Euh la superficie ce sont des Km².
Le Puma c'est normal, c'est le lion de la Cordillère. Dangereux rapineur! à suivre donc cette aventure!

Les nouveaux arrivés à Dawson nous racontent des histoires de chutes de neige, de d’épaisse couche de poudreuse et d’attaque d’élan.


Dawson, Yukon : Sur leur trajet jusqu’ici, jeudi et vendredi,les coureurs de milieu de peloton ont trimé dans la neige profonde, fraiche, et lutté avec une tempête de neige testant la résistance des équipes et forçant un autre musher (Hank De Bruin) à l’abandon.
Ajoutez à cela une attaque d’élan, et les 150 miles séparant Eagle de Dawson, cela donnera l’étape la plus dure jusqu’à présent.
Le peloton de tête avait évité une des pires tempêtes de neige récentes et les rencontres avec la faune sauvage.
( … Rappel des heures de départ de Dawson des premiers- Voir le 2eme article « Dawson »)
Matt Hall de Two Rivers originaire d’Eagle et Ed Hopkins, le premier canadien ,étaient les derniers des 5 de tête a quitter Dawson vendredi . Il y a un écart de plus de 10 h entre l’heure de départ d’Hopkins et celle à laquelle le suèdois Torsten Kohnert sera autorisé à partir.
Konhert, vétéran de la Quest, a évité la catastrophe et un ongulé furieux près de Fortymile River.
« Un grand mâle a chargé directement sur les chiensentraîné par les chiens j’aurais pu l’atteindre et le toucher » expliquait Kohnert aux journalistes après son arrivée à Dawson jeudi vers 5 h du matin. « je lui ai hurlé dessus et alors il s’est approché de moi et est passé près du traîneau . C’était donc un bon moyen de se réveiller ! »
En dernière position vendredi matin, le vétéran originaire de l’Ontario Hank de Bruin a annoncé qu’il renonçait à continuer, après être parti d’Eagle la veille et avoir gravit 3420 pieds du sommet Américan, il a rencontré des congères, 2 pieds de poudreuse et de neige soufflée qui l’ont privé de visibilité, a déclaré sa femme Tanya Mc Cready. Finalement, DeBruin a fait faire demi-tour à son équipe et est retourné à Eagle.
Mc Cready avait parlé à DeBruin par téléphone jeudi soir et vendredi .
« Il a dit qu’il faisait si mauvais qu’il ne pouvait pas voir où il allait » a dit Mc Cready. « il a ouvert la piste devant les chiens sur 2 miles et que c’était de pire en pire. »
De bruin avait prévu de reposé son équipe de sibérians huskies, réduite à 9 chiens à Eagle puis de repartir. Un motoneigiste lui avait dit qu’il pourrait faire la trace vendredi soir, mais selon Mac Cready son mari n’aurait probablement plus eu assez de provisions pour rallier Dawson. En outre le husky sibérien est plus sensible au temps relativement doux et il n’y avait aucun autre musher dans le même coin avec qui il aurait pu se relayer pour ouvrir la piste.
La décision de scratcher est venue au fil de leur conversation, a indiqué McCready
«Au plus nous en avons parlé, il se disait « je ne peux pas demander aux chiens de faire ça. », déclarait Mc Cready « Hank étant Hank, je pense qu’il était déterminé à rejoindre la ligne d’arrivée. … je pense que quand j’ai soumis l’option de scratcher comme la meilleur idée, je pense que ça lui avait déjà traversé l’esprit, mais qu’il ne voulait pas l’admettre. Après cette première conversation, il a parut soulager. Lors du 2eme appel je l’ai senti plus déprimé.
Le musher Andrew Pace d’Healy, un novice de la Quest, est arrivé à Dawson à 5h 14 du matin, après des heures passées a lutté contre le blizzard et a tenter de trouver un chien de tête parmi son équipe.
A la fois épouse et partenaire de chenil de Pace, la vétérante de la Quest Kristin Knight Pace a affirmer qu’il avait déjà du laisser leur principaux leaders : Norton, à Mile 101, et Solo à Eagle.
Quelques jeunes chiens de 2 ans ont déjà pu être en tête pendant la course mais pas sans un chein de tête plus rodé à côté ni dans de telles conditions, disait Kristin.
« Il disait qu’il avait essayé chaque chien en tête », déclarait elle. « c’était assez flagrant qu’aucun d’eux ne voudrait continuer dans ce « grand blanc », sans un leader sûr pour les emmener. Il a donc choisi de stopper et d’attendre les mushers suivant. »
Andy pensait que ce serait les époux Cody Strathe et Paige Drobny, mais eux aussi s’étaient mis à l’abris et doublés par la novice et benjamine de la Quest, Laura Neese, 19 ans originaire de l’Ohio.
« Il s’est réveillé et il a vu une lumière au loin », a dit Kristin. « Elle est arrivée et il a dit « Hey, j’ai beaucoup de jeunes chiens dans mon attelage et ce serait bien que nous essayions de te suivre jusqu’en ville. Et elle a dit : « pas de problême ». Il affirme qu’elle a été vraiment sympa, n’en a pas fait tout une histoire et qu’elle était très professionnelle. »
Andy nommait Neese, la benjamine de la course « Son sauveur ».
« Il était vraiment reconnaissant envers elle, nous le sommes tous. » a déclaré Kristin.
Kristin semble optimiste à propos des chances de son mari de franchir la ligne d’arrivée à Whitehorse. Les 10 chiens avec lesquels il est arrivé dans Whitehorse avaient l’air en bonne forme et heureux, et Andy a déjà accompli un beaucoup en réussissant cela ici.
« C’est fou comme un chien peut faire toute la différence pour vous », à déclaré Kristin, « Je pense que ça va être vraiment cool sur les 500 prochains miles pour voir quel chien va se démarquer pour lui. C’est comme ça qu’on fait de grands leaders, endurer de telles épreuves ensemble c’est aussi ce qui renforce le lien avec votre équipe. »
Kristin précise que le duo mère-fille Kabob, 4 ans et Loretta, 2 ans- nommée ainsi en référence à Loretta Lynn, sur leur portée tous les chiens sont nommés d’après des chanteurs de musique Country- semblait être la meilleure option à mettre en tête.
Kabob, mère de 8 chiens de leur chenil « Hey Moose ! » (Hey un élan !), avait été la star.
« Elle a pris en charge le rôle de’ chien de tête a foncé en avant, enthousiaste et appliquant tous les ordres, prête à en découdre. » a déclaré Kristin. « Je me demande s’il n’y avait pas eu une sorte de déclic quand Ka bob a réalisé : « Hey mais je suis la seule à pouvoir le faire ! ».
Quelques heures plus tard le britannique Rob Cooke et son équipe de sibérians huskies sont arrivés dans au point de contrôle du check point. Le vétéran de la Quest qui vit à Whitehorse, a lui aussi eut des difficultés à trouver un chien voulant bien mener l’attelage.
« Ca a été une longue nuit. Je suis un peu à fleur de peau. », a avoué Cooke. « Les chiens ont vraiment donné. Ils ont eu une course dure. »
Cooke s’est étranglé d’émotion en décrivant les heures passées à essayer de trouver une bonne combinaison de chiens de tête, changeant les chiens de place dans l’attelage, marchant devant eux pour continuer à avancer.
« C’était une nuit plutôt intense, et une de celle dont je me passerais bien à l’avenir. » a-t-il déclaré.
En dépit des épreuves endurées plus tôt, les chiens de Cooke ont paru avoir bien profité des pauses qu’il a été obligé de prendre sur l’étape menant à Dawson. Son wheel dog (wheel dog : chien situé devant le traîneau, en général un costaud puisque c’est celui qui « décolle » le poids du traineau et du chargement au départ) a rué en avant et avec l’aide du reste de l’équipe a tiré le traîneau sur quelques pieds d’où il avait été initialement garé avant que Cooke ne replante son ancre à neige.
« Vous savez vous ne pouvez pas juste traversé ce check point, vous devez rester pour vos 36 h » a plaisanté le directeur de course Doug Grilliot.
Mais le musher épuisé n’est pas certains de reprendre le départ depuis Dawson.
« Je ne sais pas, je ne sais pas si je vais poursuivre sur la seconde moitié de la course. » Avouait-il. « Je verrais comment je me sens après du repos. La prochaine portion, depuis Pelly Crossing (prochain check point) à travers les blacks Hills (Collines Noires), je la connais de l’an dernier, elle peut-être aussi très difficile. »
http://www.newsminer.com/mushing/dawson-quest-arrivals-tell-of-snowfall-deep-powder-and-a/article_84ff88e6-d1df-11e5-be06-ebe7b67b1945.html